Une convention a été signée, hier, entre l’association nationale des malades neuromusculaires et l’EPSP de sidi M’hamed de Bouchnafa, pour la prise en charge des malades myopathes qui souffrent de difficultés liées à leurs prises en charge médicale et sociale. «Ce projet qui va être concrétisé dans 9 APC, constitue un projet pilote que l’association vient de lancer avec l’EPSP de Bouchnafa», a affirmé le président de l’association nationale des malades neuromusculaires, M. Aknine Akli, lors d’une conférence de presse tenue, hier, au Forum d’El Moudjahid. Il a, à ce propos, appelé la tutelle à ce que ce projet soit généralisé à l’échelle nationale. M. Aknine a tenu à expliquer que l’association ne demande que de bénéficier des premiers soins. L’initiative de soin à domicile de la part des EPSP, existe depuis 2011, mais l’ancrage juridique de cette activité incluse dans la loi de santé n’existe pas à ce jour, a-t-il déploré. Ce dispositif n’est pas encore généralisé faute de manque de moyen et de l’ancrage juridique. Néanmoins, le président de l’association en question a reconnu qu’ «il y a un grand travail qui se fait au niveau du ministère de la Santé de la population, et de la réforme hospitalière, et les textes réglementaires sont entrain d’être élaboré». Pour sa part, Dr lamia Yacef, médecin chef d’unité à la polyclinique Bouchnafa, a estimé qu’ «il est temps de faire de la qualité des soins en se projetant sur la population, mais pour ce faire, il faut beaucoup de moyens». «Nous sommes partis avec 3 à 4 malades, ce qui ne représente pas le bassin de la population», a-t-elle fait savoir. Celle-ci a, en outre, évoqué la non disposition de la carte sanitaire spéciale à chaque espace et la non existence des textes réglementaires relatifs à la pratique des soins à domicile. Abondant dans le même sujet, Mme Zoubida Taibi, infirmière majors de la santé publique, à appelé à la création des textes réglementaires dans ce sens et à la mise en place de la carte sanitaire communale. Tout en déplorant l’absence des lois permettant la pratique des soins à domicile, Mme Taibi estime que «la pratique des soins à domicile est nécessaire pour le bien être des personnes aux besoins spécifiques». Cette dernière a rendu publique le bilan concernant la pratique des soins à domicile, effectué par la salle de soin Dou El Kasraine, soulignant que cette dernière a effectué 118 sorties. De son côté la représentante du ministère de la Solidarité de la Femme et de la Condition féminine a appelé «à la mise en place d’un plan d’action intersectoriel qui aura à la charge de réfléchir et de comprendre le rôle de chacun». «N
L.O.Challal
