Les travaux de raccordement au réseau de gaz naturel battent leur plein. Dans certains villages, à l’exemple de Tizi Ameur, il ne reste plus que quelques branchements. Mais, ce sont peut être les habitants de Kantidja, un village situé à la l’extrémité du territoire de la commune, à la limite avec celle de Boghni, qui seront intéressés par cette nouvelle. En effet, l’opération a été confiée. «L’entreprise est retenue. Incessamment, l’ordre de service lui sera remis et les travaux seront lancés», nous confiera un adjoint au maire. C’est la dernière opération dans cette grappe de villages dénommée douar de Boghni. Si ce n’était l’opposition qui subsiste encore à quelques centaines de mètres sur la RN 30 pour raccorder cette conduite principale, le problème de gaz de ville ne tardera pas à être résolu dans toute cette municipalité quand on sait déjà qu’il a été généralise au niveau du chef-lieu et de sa périphérie. «Nous avons une seule opposition. S’il n’y pas un terrain d’entente, nous ferons appel à la force publique», nous dira une source proche de l’APC qui a préféré garder l’anonymat. Au sujet du passage de cette conduite, dite de transport, un expert géomètre a été désigné et le travail a bien avancé afin que les expropriés soient indemnisés. «Nous avons usé tous nos efforts pour que le projet dont vont bénéficier plus de douze mille habitants se débloque», nous répondra le maire que nous avons approché à ce sujet. «Vous savez, lors de sa visite dans la région, monsieur le wali a insisté sur ce phénomène d’oppositions qui retarde l’exécution et la réalisation des projets dans cette wilaya. Il a même fait entendre à la société civile que le recours à la force publique n’est pas à écarté», ajoutera M. Merzouk Haddadi, car c’est de lui qu’il s’agit. Actuellement, aucun foyer de Boumahni ne bénéficie de cette commodité. Les responsables locaux ont promis cette dernière à leurs concitoyens, mais, que ceux-ci de leur côté soient à la hauteur pour que ce rêve soit réel en mettant de côté cet esprit de blocage pour quelques mètres de terre, parfois, inculte et stérile. Cela étant que la raison l’emporte parce que, dans cette wilaya, et non spécialement dans cette municipalité le recours aux oppositions a pris de l’ampleur à telle enseigne que des projets ont mis des années sans voir le jour.
Amar Ouramdane