Suite au décès du père charismatique, chef historique du glorieux FLN, 1954-1962, et fondateur de l’OS (Organisation Secrète), en l’occurrence Hocine Aït Ahmed, la section FFS d’Iferhounène a ouvert, au niveau de son siège local, un registre de condoléances. Par ailleurs, dehors, des chansons religieuses et patriotiques, comme «Atrouth Walniw» de Taleb Rabah, «Ayma esvar uratru» de Zarouk Allaoaua, et autres, ainsi que les discours, les conférences et les interviews animés par le défunt, sont diffusés. Les murs de la ville d’Iferhounène sont placardés de portraits de ce personnage légendaire où il est écrit en noir «Repose en paix Dda El Hocine». A cela s’ajoute des affiches annonçant la mise des bus de la mairie à la disposition des citoyens qui voudraient se rendre à son enterrement, le vendredi 1er Janvier 2016, dont le départ est fixé à 07 heures du matin pour assister aux obsèques de ce monument. Le même constat a été observé dans toutes les communes de la daïra, notamment où le FFS dispose de siège. Cependant, nous avons relevé à la marge du registre des condoléances, ce message: «Les générations de militants qu’il a formées, ont le cœur blessé par tant d’ingratitude vécue par Si El Hocine, en retour de son combat inlassable pour la liberté et la démocratie». en s’entretenant avec l’auteur de ce texte, le syndicaliste Si Hadj Mohand Abdelatif en l’occurrence, nous dira «qu’il était écœuré par le comportement de ces personnes, qui, hier, ont tout fait pour salir l’image de cette figure emblématique, dont certains esprits ne connaissent même pas ce que signifie le mot «Révolution» et sa tonalité et se sont aventurés jusqu’à demander la déchéance de la nationalité algérienne à celui qui les a libérés, et qu’aujourd’hui, ils viennent pleurer sa disparition». Ajoutant que «Si El Hocine était un «JUSTE» et il reposera «en JUSTE». D’autres parts, toutes les personnes que nous avons rencontrées dans le siège du parti de Dda El Hocine «Espèrent que sa mort sera un déclic pour l’éveil des consciences et que la génération actuelle et celle à venir s’imprégneraient de ses idées pour bâtir un projet de société basé sur le respect de la personne humaine dans toute sa diversité et dont le dernier mot reviendra au peuple, comme Si El Hocine le souhaitait. Ainsi, sa mort ne sera pas vaine, et au contraire, elle serait une victoire pour toute la nation algérienne et pourquoi pas africaine ? Par ailleurs, un militant adhérent au FFS, depuis l’avènement du pluralisme politique en Algérie, dira que «Si El Hocine mérite à ce qu’on lui construise à lui seul un «sanctuaire», car c’est un véritable rempart historique qui a marqué au moins trois générations».
A M.