Pas moins de neuf associations de villages, relevant des communes d’Amizour et de Barbacha, se plaignent dans une déclaration remise à notre bureau, de l’abandon, par certaines entreprises bénéficiaires des marchés de réalisations, des projets de développement inscrits au profit de leurs villages.
Sans que les services leur ayant attribué ces marchés ne réagissent par des mises en demeure ou des sanctions. Ces villages sont : Tizi N’ftrah, Boudhelsane, Aït-Imaouche, Drari-Ouaoucha, El-Hamma, Aregrag, Boumeraou, Amedoune et Aït Sidi-Ali. Les signataires de la déclaration donnent, entre autres, l’exemple du chantier de réfection du chemin de wilaya n°158, reliant Amizour à Barbacha sur une distance de 27 kms. Ce chantier, notent-ils, qui a été entamé il y a plus de trois ans, est encore inachevé à ce jour, ce qui traduit, à leurs yeux, un grand mépris affiché par les services de l’Etat à l’endroit de l’ensemble des riverains. Le deuxième point signalé dans le document a trait aux travaux du projet de raccordement du gaz de ville de la rive droite d’Amizour. Ce projet, tant attendu par la population, a été inscrit au profit des habitants, affecté à une entreprise puis à une autre, mais à ce jour, les travaux n’ont toujours pas démarré. La non concrétisation de ces deux projets qui sont accueilli avec enthousiasme et qui ont suscité tant d’espoir de prendre le train du développement, commence à faire naître chez les villageois un sentiment de rejet, de mépris et d’injustice à leur égard. Surtout qu’il y a eu sans résultats plusieurs réunions avec les services concernés, les entreprises et les représentants des villageois. Il y a eu aussi plusieurs correspondances adressées à qui de droit, lesquelles sont restées lettres mortes, notent les villageois dans leur déclaration. Réunis en assemblée générale extraordinaire, les responsables des associations interpellent les pouvoirs publics de prendre des mesures urgentes pour trouver des solutions à leurs problèmes. Faute de quoi, après des assemblées générales dans chaque village, ils viendront le moment opportun exprimer leur protestation devant le siège de la wilaya.
B. Mouhoub

