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Engouement particulier pour la nouvelle maison des jeunes !

Les jeunes de la commun d’Aït R’zine sont très chanceux d’avoir, enfin, une maison de jeunes à eux, laquelle est située au chef-lieu communal Guendouz. Cette structure est une véritable petite merveille, où rien n’y est laissé au hasard. Les adhérents y trouvent tout ce dont ils ont besoin, que ce soit les moyens de loisirs et de pédagogie, les ateliers, la bibliothèque,… Nous avons effectué dernièrement, une visite guidée dans ce « temple » des jeunes, où le sous-directeur, Amrane Mohand Ouyidir, nous a reçus à bras ouverts! «Cette maison de jeunes a ouvert ses portes le 1er avril dernier!», nous dira, d’emblée, M. Amrane. Très affable, notre interlocuteur présente un petit peu la situation de cet établissement flambant neuf, d’une architecture plutôt coquette. Nous avons retenu, en substance, une idée très positive de ces lieux : des activités pluridisciplinaires y sont dispensées, lesquelles connaissent, de l’aveu de notre interlocuteur, un engouement particulier de la part des jeunes de la région, car, en plus d’Aït R’zine, ils viennent des communes limitrophes, à l’instar de Boudjellil, Ighil Ali, Tazmalt, etc. En moins d’une année, cet établissement a enregistré l’adhésion de pas moins de 390 adhérents, et la liste reste encore ouverte! Par ailleurs, ce qu’il faudrait retenir, dans la foulée, c’est que cette maison de jeunes est venue à point nommé pour pallier à la « défection » du centre culturel, situé dans le même chef-lieu communal, lequel se trouve « cadenassé » depuis… 2001, et ce, à cause de multiples raisons, dont l’absence des moyens humains et matériels pour son bon fonctionnement.

Mais bon, la maison de jeunes arrive, toutefois, largement à « occuper » la masse juvénile assoiffée de loisirs et de connaissances. Pour ce faire, plusieurs activités sont dispensées dans ladite structure, où des sections ont été créées. Ainsi, on y trouve l’informatique, le théâtre, le dessin, la musique, la couture, la lecture (bibliothèque), les jeux de loisirs et enfin les sports de combat: le judo, le karaté et la boxe-Thaï. C’est dire que dans cet établissement, il y a tout un éventail de loisirs divers qui sont proposés aux jeunes. Ceux-ci, bien évidemment, ne s’en privent pas et s’en donnent à cœur joie. Il y a lieu aussi de relever l’existence du réseau Internet option Wifi, où les présents peuvent se connecter sur leurs PC portables ou leurs tablettes. Et pour mieux coordonner les actions, l’association des activités des jeunes, interne à l’établissement, a été créée récemment et qui a pour objectif d’organiser des activités liées par exemple aux journées mondiales et aux fêtes nationales, à l’instar de Amezwaru n’Yennayer (nouvel an Berbère). Sur ce dernier point, le sous-directeur dira : «nous sommes en train de préparer, activement, cette journée charnière de notre histoire, le premier jour de l’an Amazigh. À cet effet, le 12 janvier prochain, nous projetons d’organiser plusieurs activités à la maison des jeunes en célébration à cette date-phare!». Cependant, en dépit de cette situation reluisante, M. Amrane déplore l’existence de quelques problèmes, comme le manque d’effectifs. «Nous accusons un déficit en effectifs, comme les animateurs, les gardiens et les agents d’entretien. Nous sommes tous employés dans le cadre de l’emploi des jeunes (contrats de la DAS, ndlr). Dans le même sens, nous manquons d’une salle de spectacles et d’instruments de musique», conclut, avec beaucoup d’amertume, M. Amrane.

Syphax Y.

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