Un retard considérable

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Le projet de réalisation du barrage de Tichy Haf lancé depuis bientôt une vingtaine d’années avance à pas de tortue. Annoncé opérationnel en 2002, ce dernier risque fort bien de dépasser les prévisions des pouvoirs publics. L’ouvrage qui «devait mettre fin au calvaire des populations et régler définitivement leur problème en approvisionnement en eau potable, notamment dans les communes situées sur l’axe d’Akbou vers Béjaïa et aussi permettre l’irrigation de plusieurs hectares de terrains agricoles ne sera opérationnel qu’en 2006», nous dira une source des services de l’hydraulique.Les causes de ce retard sont multiples, voire complexes, à commencer par le coût du projet qui s’est avéré dix fois plus élevé que le budget prévisionnel (3,75 millions de dinars), destiné à l’ouvrage par des bailleurs koweïtiens qui ont fini par se retirer. Ce retrait sera «suivi par l’entreprise yougoslave, chargée de la réalisation du projet en 1988». Depuis, le projet a été transféré à l’entreprise algérienne COSIDER. Cette dernière, qui n’est pas spécialisée dans la réalisation de ce type d’ouvrage, sera-t-elle en mesure de relever le défi et de le réaliser. C’est «le premier et l’unique du genre en Algerie appelé barrage voûte».En attendant, on ne risque pas de se noyer à Tichy Haf.

Y. B.

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