«Il y a un grand trafic autour du miel»

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Après avoir fait le tour des stands, nous fîmes une halte devant celui de M. Mohand Arezki Kecir, un apiculteur de Souk El Thenine, qui nous fera part de son expérience dans cette filière agricole : «J’ai débuté en 1992 ce métier d’apiculteur, avec une seule ruche. J’ai commencé alors à me documenter sur le sujet et j’ai fini par en avoir 06 puis 07 en 1999. L’affaire s’est agrandie avec l’aide et la collaboration de mon fils. Puis, grâce au fonds d’aide de l’Etat, j’ai agrandi encore plus mon affaire et j’ai eu 25 ruches. En 2001, j’ai bénéficié d’une pépinière de 200 ruches et actuellement nous exploitons entre 300 et 400 ruches. Nous prévoyons même d’ouvrir un magasin…». Pour ce qui est de la production de cette année, notre interlocuteur nous expliquera : «La production s’est réduite d’un tiers cette année, à cause du manque d’eau. On est loin de celles de 1998 et 2008 qui furent de très bonnes années». Un autre apiculteur originaire de Tigzirt, M. Nadir Mechim, nous dira : «J’ai débuté dans le métier en 2007 et je récolte mon miel du côté de la Kabylie maritime. Aujourd’hui, j’expose 06 variétés de miel, mais je fais aussi du savon, de la propolis, de la gelée royale et bientôt du chocolat à base de miel». En ce qui concerne les difficultés rencontrées dans ce métier, notre interlocuteur nous confiera : «Les citoyens n’ont plus confiance en les produits apicoles, parce qu’il y a un grand trafic autour du miel sur le marché. Mais pas au niveau des foires, il nous faut donc une coopérative qui regroupe les apiculteurs pour leurs permettre d’écouler leurs produits, un laboratoire d’analyse des produits à base de miel et un label de bonne qualité».

Taous C

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