«Le ministre a exprimé sa volonté d’ouvrir une nouvelle page avec notre syndicat»

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Le coordinateur national du conseil national des enseignants du supérieur (CNES), Abdelmalek Rahmani, a fait savoir, hier à Alger, que le ministre de tutelle a affiché sa volonté d’ouvrir les portes du dialogue avec son syndicat. «J’ai rencontré avant-hier, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et il a exprimé sa volonté d’ouvrir une nouvelle page avec notre syndicat», a affirmé M. Rahmani. Le responsable syndical s’est dit très content de cette preuve de bonne volonté de la part du ministère d’ouvrir la porte du dialogue avec les représentants des enseignants universitaires, afin de prendre en charge leurs doléances. «C’est un point positif et c’est une victoire pour notre syndicat», a-t-il lancé avant d’ajouter : «Les mouvements de protestation que nous avons initiés au niveau national ont donné leurs fruits». Cependant, l’interlocuteur a tenu à souligner que le CNES continuera son mouvement de grève de trois jours, déclenché avant-hier : «Je vais rendre compte de ma rencontre avec le ministre au bureau national et au conseil national, et ce dernier tranchera sur cette question lors de sa réunion qui aura lieu demain», a précisé M. Rahmani. Et d’ajouter : «Nous avons toujours appelé au dialogue, et nous n’allons bien sûr pas refuser la demande du ministre. L’essentiel c’est de faire aboutir les revendications des enseignants». Il est utile de rappeler que le CNES réclame des sanctions contre tous les recteurs qui sont impliqués dans les affaires de fraude, «et pas seulement les changer. Il faut féliciter ceux qui ont apporté un plus pour l’université algérienne et sanctionner ceux qui ont semé le chaos», a plaidé M. Rahmani. Ce dernier insistera sur la revendication consistant en «l’arrêt immédiat» de toutes les mesures de harcèlement et de toutes les poursuites judiciaires et disciplinaires. Le syndicat appelle également à cesser toutes les formes de pression directes ou indirectes sur les élus et les enseignants. A retenir que l’organisation syndicale avait organisé un débrayage de trois jours, durant le mois passé au niveau national, ponctué d’un rassemblement devant le siège du département de Tahar Hadjar.

Samira Saïdj

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