Toutes les infrastructures culturelles, sportives ou administratives, relevant de la commune d’Aïn El Hammam, à quarante cinq kilomètres au Sud-est du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou, sont concentrées au centre-ville. La plupart des habitants de la commune d’Aïn El Hammam, doivent se rendre au chef- lieu communal pour tout contact avec l’administration. S’ils ne demandent pas la délocalisation de la daïra, ils devraient en revanche, être en droit de voir certaines structures se rapprocher de leurs résidences, et ce, dans l’intérêt de tous. Hormis l’hôpital qui se trouve au centre du groupe de villages dit Ath Menguellet, les autres structures administratives sont éloignées de certaines zones d’habitation, de près de dix kilomètres, comme c’est le cas d’Aït Sidi Ahmed, Ighil Boghni ou Aït Ailem. Pour se faire délivrer un simple extrait de naissance, les administrés perdent en moyenne une demi-journée. Un passe temps peut être pour les retraités ou les chômeurs, mais qui est loin de convenir à ceux qui travaillent, contraints de s’absenter, chaque fois qu’ils ont besoin de se faire délivrer un papier à la mairie, la daïra ou autre. La répartition des salles de soins, implantées en ville et dans quelques villages qui en sont proches est inégale, lorsqu’on sait que la majeure partie de la population résidant à l’Ouest, soit une dizaine de villages, n’en dispose pas d’une seule. Les projets inscrits périodiquement pour «améliorer le cadre de vie des habitants» semblent avoir ignoré le rapprochement de l’administration du citoyen. Lorsqu’on sait que, souvent, les usagers de la mairie y vont pour des pièces de l’état civil, seulement, il serait judicieux de penser à délivrer les fiches familiales ou autres, au niveau des ensembles de villages afin d’ «aérer» le siège de l’APC, tant en personnel qu’en usagers. Il est, donc, du devoir d’Algérie Poste, de l’EPSP ou de l’APC et de tous les autres services très sollicités par les citoyens, de répondre favorablement à leurs souhaits en implantant des annexes au niveau des Ath Menguellet. Ce qui aura pour avantages de désengorger les services et la ville d’une partie de la circulation automobile. Hormis les infrastructures scolaires, datant des années quatre vingt, les seules structures existantes demeurent celles qui s’y trouvaient déjà dans les années soixante. Rien n’a été construit depuis.
A.O.T.