La Dépêche de Kabylie : Dans quel contexte se présente pour l’EDEMIA la Journée mondiale de l’eau ?ll M. Nasri Abdallah : Le contexte est à la nouveauté par l’apport de 3 réalisations majeures. Un, les activités de notre laboratoire d’analyses. Deux, le Centre d’accueil téléphonique (CATO), une série de numéros verts pour la prise en charge des doléances des citoyens, et enfin l’inauguration par le wali du système de télé-gestion de la station centrale sise à Bgayet. Il s’agit pour cette dernière acquisition du top de la gestion grâce à un logiciel qui donne en temps réel le débit, le volume, le niveau de remplissage des châteaux d’eau, en un mot toutes les phases du mouvement de l’eau.
Quels sont vos objectifs pour le court terme ?ll Le pari pour nous est d’améliorer la qualité de nos prestations et partant de l’eau. Les plages horaires constituent l’autre axe de préoccupation par un approvisionnement plus régulier. De même, la réhabilitation du réseau AEP demeure une priorité.
Lors d’un séminaire sur les énergies renouvelables organisé récemment à Bgayet, un constat amer a été dressé : Bgayet fabrique des panneaux solaires sans en faire usage. Comptez-vous substituer cette forme d’énergie bon marché, inépuisable à l’électricité plus coûteuse ?ll L’énergie électrique présente à plusieurs niveaux de nos activités est très coûteuse. Ce prix, inévitablement, se répercute sur le coût de l’eau rendue aux ménages. Nous étudions donc sérieusement la possibilité de recourir à l’énergie solaire.
La dernière session de l’APW a demandé expressément le déplacement des activités de l’EDEMIA et des régies communales vers l’Algérienne des eaux (ADE). Quelle lecture faites-vous de ce transfert ?ll Le décret de création de l’ADE prévoit l’intégration des EDEMIA et autres communales. On va vers un rattachement prévu, naturel et nous sommes prêts à intégrer à tout moment ce géant national de la distribution de l’eau. A l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, nous avons largement concrétisé le slogan “1 arbre / 1travailleur». Si l’eau est source de vie, l’arbre ne l’est pas moins. Un petit appel aux citoyens si vous permettez : l’eau rare doit être préservée et économisée. De même, les raccordements illicites n’arrangent personne, ni l’EDEMIA ni le citoyen.
Entretien réalisé par Mustapha R.
