Depuis le début de la campagne oléicole dans la commune d’Ath Mansour, nous avons remarqué l’aménagement de plusieurs points de vente d’olives crues, et ce, sur les accotements de la RN5, qui passe par cette localité. En effet, ce fruit oléagineux est l’un des plus demandés par les ménages, et ce, afin de le triturer pour en extraire l’huile d’olive ou de le conserver tout simplement comme olive de table. Bien évidemment, la demande sur les olives va crescendo, ce qui fait qu’elles se renchérissent au fur et à mesure. Ainsi, aux premiers jours du lancement de la cueillette des olives dans la région, les olives crues coûtaient, au début, entre 40 et 50 DA/kg chez les marchands écumant la RN5. Au fil des jours, et avec la forte demande qui continue d’accroître d’ailleurs sur ce fruit, les prix ont grimpé vertigineusement pour atteindre ces derniers jours les 82 DA/kg. Et la tendance reste haussière. D’aucuns se demandent sur cette cherté qui touche un produit, pourtant, à la portée presque de tous les ménages. « En effet, les prix de l’olive crue ne cessent d’augmenter de jour en jour ; pourtant, ce produit agricole est bien de chez nous, et il est disponible en grande quantité. Cette hausse continuelle des prix n’est que spéculation, à la fin « , s’exclame un chef de famille de la localité. Par ailleurs, la récolte des olives bat encore son plein dans cette municipalité où des grappes de cueilleurs rejoignent, dès la matinée, leurs oliveraies afin de cueillir le fruit tant prisé et venir à bout d’un verger oléicole chargé d’olives. Faut-il souligner que malgré la sécheresse qui frappe le pays, l’oléiculture s’en est « tirée » à bon compte, car la récolte pour cette année dépasse toutes les prévisions les plus pessimistes. Les pluies diluviennes qui se sont abattues l’automne dernier ont été très bénéfiques pour les oliviers et les récoltes, malgré la sécheresse qui continue de sévir encore.
Y. S.