C'est une bâtisse en pleine dégradation. Il s'agit d'un hôtel en construction lancé depuis plus de vingt-ans par des personnes qui auraient eu des différends entre eux et qui l'auraient, par la suite, abandonné.
En tout cas, même si nous avons tenté d’enquêter sur cette bâtisse, nous n’avons pas eu suffisamment d’informations. Une chose est sûre, aujourd’hui, cette habitation à l’abandon empoisonne la vie aux habitants d’une partie de la cité EPLF et ceux des 104 LSP ainsi que les autres riverains. C’est un endroit de refuge aux noctambules, aux consommateurs d’alcool et d’autres actes immoraux. «C’est une plaie béante dans notre quartier. En plus des rixes au quotidien, cette bâtisse devient de plus en plus un coin de prolifération de tous les maux qui puissent exister. On craint qu’il y ait des meurtres. Il est fréquenté par des délinquants de tout bord», nous confiera un résident de la cité d’en bas. Même en plein jour, il n’est pas vidé de ses occupants. «Il faudrait que les autorités locales interviennent. Si les propriétaires ne donnaient pas signe de vie, que cet endroit soit scellé et qu’une solution lui soit trouvée. On ne va, quand même, pas attendre jusqu’à ce que des malheurs y arrivent pour ensuite réagir. C’est un endroit qui pourra engendrer des situations fâcheuses. Notre tranquillité dans ce quartier est perturbée par toutes ces personnes qui nous causent énormément de préjudices», soulignera un autre intervenant. D’ailleurs, des rencontres entre les résidents des cités environnantes sont en cours afin de décider des actions à entreprendre. «Nous sommes en concertation permanente. Nous allons incessamment arrêter nos actions. On commencera par rappeler aux responsables nos précédentes démarches avant de passer à autre chose», nous confiera un habitant de la cité EPLF. En tout cas, cette bâtisse est un foyer de dangers, d’autant plus que personne ne s’est manifestée pour y reprendre les travaux. Et puis, elle enlaidit le décor quand on voit ces beaux immeubles et ses aménagements de bonne qualité qui ont redonné vie à cette localité où il est attendu d’autres édifices publics, par exemple un terrain de sports de proximité une salle de soins, un foyer pour jeunes… En somme, une nouvelle ville qu’il faudra structurer avec de telles infrastructures.
A. Mohamed.