ADAPEN tire la sonnette d’alarme

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Les membres de l’association de développement agricole, de protection de l’environnement et de la nature, d’Ath Mansour, dans la daïra de M’Chedallah, nous ont approchés, samedi dernier, pour nous faire part de leur inquiétude face au danger que représentent les nombreux passages à niveau non gardés.

En effet, ces derniers ont été anarchiquement réalisés sur le tronçon de 04 km entre la gare des chemins de fer de Beni-Mansour et celle d’Ahnif. Un tronçon qui traverse leur commune de part en part, d’Est à l’Ouest, où l’on dénombre au moins 07 passages à niveau parsemés le long de cet itinéraire. Les ouvrages en question qui sont d’abord non gardés, sont en plus aménagés à des endroits où la visibilité est nulle. Leur emplacement se trouve juste à proximité de virages et bordés des deux côtés par de luxuriants et touffus buissons lesquels forment un écran. Du coup, la visibilité est sensiblement réduite. Nos interlocuteurs affirment que de nombreux accidents qui surviennent, chaque année sur ce tronçon, sont mortels et endeuillent des familles de la région, notamment des agriculteurs lesquels les traversent quotidiennement dans les deux sens pour aller dans leurs champs. Les animateurs de l’association déplorent, aussi, le manque de vigilance des conducteurs de trains qui se laissent surprendre dont la plupart, selon nos interlocuteur, ne respectent pas les panneaux de signalisation, notamment ceux de sonorisation (avertisseurs). Les membres de l’association l’Association du développement agricole, de protection de l’environnement et de la nature (ADAPEN) s’inquiètent surtout du fait qu’une route qui traverse le chemin de fer dénommée, Avrid n’waman, à l’intérieur du périmètre urbain du chef-lieu de commune dont le passage à niveau non gardé est situé en face du siège de l’APC, ait bénéficié d’une opération de revêtement d’où une augmentation sensible du trafic automobile qui multiplie les risques d’accidents au niveau de cet ouvrage. Il convient de signaler que le même chemin de fer est truffé de ce genre de passages à niveau sauvages et anarchiques qui se comptent par dizaines entre la gare de Beni Mansour et Bouira. Il est utile de préciser que la ligne ferroviaire, longue de 50 kms, traverse la totalité des chefs-lieux des communes tels qu’Ahnif, El Adjiba, Bechloul et El Asnam. Toutes ces communes enregistrent, elles aussi, chaque année, leur lot d’accidents ferroviaires. Un cas rapporté à plusieurs reprises dans ces mêmes colonnes sur lequel doivent se pencher les autorités locales et les responsables de la SNCF, et ce, pour limiter les dégâts et réduire les risques d’accidents.

Oulaid Soualah.

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