Site icon La Dépêche de Kabylie

Le quartier Achoura attend toujours sa part d’aménagement

Bien que situé à l’intérieur du périmètre urbain du chef-lieu de la commune de Tizi-Gheniff, le quartier dit «Achoura» n’a bénéficié d’aucun aménagement qui est en droit d’attendre de son statut. Ainsi, la RN68, qui traverse l’agglomération, n’est autre qu’une frontière entre les quartiers d’en haut qui existaient déjà pendant la colonisation, donc pourvus de toutes les commodités alors qu’en bas, la piste qui descend jusqu’au bout des habitations attend toujours son aménagement et son bitumage. «Depuis toujours, nous vivons un vrai calvaire au quotidien malgré nos multiples doléances à tous les élus qui s’étaient succédés. Alors que des villages complètement perdus jouissent de tapis en béton bitumeux, nous, à l’intérieur du chef-lieu, nous sommes obligés de rouler sur une piste à la limite du praticable et que nous devons à chaque fois réparer à l’aide de pelles et de pioches à longueur d’année, ajouter à cela les eaux diluviennes qui la dégradent chaque fois», nous confie ce résident qui garde quand même l’espoir que les choses vont changer incessamment. «Nous faisons confiance à la présente assemblée populaire communale dont les élus ont, d’ores et déjà dégagé des enveloppes financières pour la réalisation du réseau d’assainissement ainsi que l’aménagement et le bitumage de notre chemin», ajoute notre interlocuteur. Par ailleurs, dernièrement, en plein centre de l’agglomération, les automobilistes ainsi que tous les riverains et les commerçants ont accueilli, avec beaucoup de satisfaction et de joie, la réfection de cette partie de la chaussée, complètement défoncée dont nous avions, à plusieurs reprises, rapporté son état en temps opportun dans nos précédentes éditions, qui se transformait en un véritable étang à chaque distribution d’eau potable. «Nous espérons seulement que cette pièce de bitume tienne au moins quelques mois, car le vrai problème comme vous l’aviez souligné réside en cette fuite d’eau souterraine située plus haut», nous déclarent ces citoyens qui n’ont pas hésité à nous approcher.

Essaid Mouas

Quitter la version mobile