Dans ce chef-lieu traversé par deux ouvrages (ponts) vétustes, la direction des travaux publics a retenu deux opérations. L’une d’elles est déjà en cours, il s’agit de celle du pont à l’entrée de la ville en allant vers Boghni. «L’entreprise est sur place et les ingénieurs de la DTP font le suivi. C’est un confortement parce que le pont date depuis des années et puis l’oued est un danger», nous confiera M. Merzouk Haddadi en sa qualité de maire. L’autre ouvrage concerné est localisé à l’entrée de la ville quand on vient de Boghni au lieu-dit Mezdour. Pour notre interlocuteur, concernant le premier pont précité il ne sera conforté que d’un côté et pourtant, il y a accès pour une possibilité de le conforter de l’autre côté.
«C’est possible parce qu’il y a un accès», constatera-t-il. Ce que souhaite aussi le premier responsable au sein du chef-lieu est de préserver l’oued « Assif L’Hammam » de pollution. Mais, nous dira-t-il, l’opération d’assainissement, retenue pour y réaliser une ceinture à valeur d’un milliard de centimes, est confrontée à des oppositions. «Tous les cent mètres, il y a une opposition. Pourtant, cette opération est la plus salvatrice pour sauver cette rivière non seulement de pollution, mais aussi pour éliminer tous les autres dangers sur la santé des riverains. En été les habitants du lotissement et des habitations environnantes sont malmenés par des nuées de moustiques et d’odeurs nauséabondes. Qu’est-ce que vous voulez, ces oppositions nous créent des problèmes énormes. Et ce n’est pas en procédant de la sorte que nous pouvons aspirer à un quelconque développement de nos localités», insistera cet édile communal. Effectivement, ce responsable a bel et bien raison car même le wali de Tizi-Ouzou l’a souvent répété lors de ses déplacements dans toutes les localités de la wilaya. «Il faudrait que cessent toutes ces oppositions si on veut que notre wilaya se développe», l’a-t-il martelé devant aussi bien les élus, que les responsables des différentes subdivisions de daïras et bien sûr devant la société civile. Si l’on comptait le nombre de projets à l’arrêt privant des centaines de milliers de citoyens à travers la wilaya, on remplirait des dizaines de pages.
D’ailleurs, le premier magistrat de la commune est pour le recours à la force publique dans tous les cas où ses opposants s’entêteraient à résister avec de tels comportements. Chose qui permettra l’avancement des projets au profit des concitoyens au lieu d’abdiquer au « chantage » des uns et à la pression des autres.
Amar Ouramdane
