Les habitants du quartier Ahmed Ben-Gharabi du chef-lieu de la commune d’Aïn-Bessem, à une vingtaine de kilomètres à l’Ouest de Bouira, se plaignent de la défaillance du réseau de l’éclairage public de leur quartier. D’après ces derniers, les nombreux lampadaires dont disposent leur cité n’ont pas fonctionné depuis près de 10 jours, et ce, pour des raisons inconnues. Ils affirment également avoir pris attache avec les services de l’APC, afin de les interpeler sur cette situation, mais en vain. Ces services qui sont censé suivre le maintien et l’entretien du réseau local d’éclairage, n’ont pour l’instant pas réagi aux nombreuses doléances des résidents dudit quartier. Ces derniers se disent très préoccupés par cette situation, surtout durant cette période de grand froid où l’obscurité règne sur leur quartier dès la tombée de la nuit. «Cela fait plus de dix jours que l’éclairage n’a pas fonctionné et nous ignorons pourquoi. Avant ca, tous les lampadaires fonctionnaient à merveille et aucun incident ou autre accident n’a été signalé sur le réseau !», nous dira Youcef, un jeune habitant de ce quartier. D’après notre interlocuteur, des résidants du quartier ont signalé cette panne dès le premier jour, et les services de l’APC tardent toujours à réagir à leur unique doléance. «Ils n’ont même pas pris la peine de se déplacer pour détecter où se situe le problème. Nous l’avons plusieurs fois signalé aux services techniques et à l’APC, mais en vain ! L’on se demande combien de temps faudra-t-il pour qu’il fasse le travail ?», fait remarquer notre interlocuteur. Les résidents du quartier estiment que la remise en marche du réseau de l’éclairage est devenue plus que nécessaire, surtout face à la montée fulgurante des actes de vols et de braquages dans cette région, ainsi que le climat d’insécurité qui s’installe. «Franchement, nous avons peur. Des vols de voitures, des braquages et des agressions sont sans cesse signalés à Aïn-Bessem. L’obscurité règne en maître sur notre cité et nous ne pouvons même pas voir à deux mètres», ajoute un autre résident de ladite cité. D’après notre interlocuteur, les habitants du quartier sont, chaque soirée, obligés de laisser les lampes externes de leurs maisons allumées, et ce, afin de réduire l’obscurité dans les ruelles. «Les gens ne peuvent même pas circuler à pied en raison du noir, nous sommes obligés de laisser nos propres lumières allumées pour éclairer au moins le devant de nos portes», nous confie-t-on. À noter vers la fin, que toutes nos tentatives pour joindre le maire de cette localité sont restées vaines.
O. K.
