Benghebrit pour un ajustement et un réajustement

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«Le ministère de l’Education nationale a ressenti la nécessité d’entreprendre un processus d’ajustement et de réajustement de la réforme, afin d’adapter le secteur aux mutations que connaissent l’Algérie et le monde dans son ensemble». C’est ce qu’a affirmé Nouria Benghebrit, la ministre de l’Education nationale, lors de son intervention au forum mondial de l’éducation à Londre, lequel a regroupé près d’une centaine de ministres et de nombreux experts. La ministre a souligné que cette démarche de réajustement de la réforme du système éducatif s’est appuyée sur les axes liés à la collecte et l’exploitation des données, et ce, à travers, a-t-elle soutenu, les enquêtes, les rapports, les séminaires et les expertises, la mobilisation de la ressource humaine par le dialogue et la concertation et enfin la projection et l’anticipation, tout en priorisant et en hiérarchisant les actions. Mme. Benghebrit a tenu à ajouter que dans le cadre de la démarche de consolidation des acquis de la réforme de l’éducation, «l’Algérie s’est engagée à respecter le principe de la concertation et de la consultation et celui de l’obligation du résultat», a-t-elle dit. Dans ce cadre, il a été procédé à une expertise du système d’éducation par rapport à deux cadres de référence, l’un à caractère politique et stratégique et l’autre à caractère pragmatique et factuel. Suite à cette expertise, le ministère de l’Education nationale a défini deux pôles majeurs d’intervention. Il s’agit de la refonte pédagogique pour améliorer les pratiques en classe et la bonne gouvernance avec une amélioration des modes de gestion à tous les niveaux. La ministre a indiqué que la mise en œuvre du droit à l’éducation en Algérie «est remarquable avec des taux de scolarisation excellents et une parité garçons-filles atteinte à tous les niveaux», a-t-elle dit. La même responsable a tenu à souligner que l’école algérienne accueille 8,5 millions d’élèves, l’enseignement supérieur (1,5 millions d’étudiants) et la formation professionnelle (500.000), ce représente le quart de la population globale du pays.

Samira Saïdj

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