Dans le cadre de sa visite à Londres pour participer au forum mondial de l’éducation, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, a tenu à s’enquérir des méthodes d’enseignement britanniques. En effet, la ministre a visité mercredi passé plusieurs établissements scolaires britanniques. Mme. Benghebrit s’est rendue au salon du «British Educational Training and Technology» (BETT), qui rassemblait des centaines d’entreprises spécialisées dans l’invention et la production d’outils et supports pédagogiques en matière de Technologies de l’information et de la communication. À cette occasion, la ministre s’est longuement attardée dans les stands qui présentaient des solutions informatiques et des instruments technologiques de nature à aiguiser la curiosité des élèves et stimuler leur intelligence. Elle a constaté de visu que l’école intelligente de demain était déjà une réalité et a accordé un intérêt particulier, également aux jouets éducatifs, conçus pour retenir l’attention des petits enfants et de guider leurs premiers pas dans les maternelles, ainsi que les logiciels destinés à faciliter l’apprentissage aux élèves ayant des besoins spécifiques. De même qu’elle s’est intéressée à un système de messagerie appelé «Group Call», répandu dans les établissements scolaires du Royaume-Uni, depuis une vingtaine d’années. La visite du salon a permis, notamment de noter la multiplication des entreprises proposant des applications informatiques générant, en ligne, des ressources pédagogiques illimitées dont certaines en trois dimensions. Par la suite, la ministre s’est déplacée à Hounslow, dans la banlieue londonienne pour visiter la «Lampton School», un établissement de l’enseignement secondaire, jouissant d’une autonomie en matière de programmes et de méthodes d’enseignement. L’exposé d’une responsable de l’encadrement pédagogique sur l’enseignement des langues modernes, notamment les méthodes de suivi de la progression des élèves et celui de la sous-directrice chargée du cursus, sur le processus annuel d’autoévaluation, et d’évaluation par Ofsted, tous les deux ans, ont permis à la première responsable du secteur de l’éducation de mesurer les progrès enregistrés dans les pays développés en matière d’enseignement. À la fin de la visite, Mme Benghebrit a demandé à des élèves algériens, venus la saluer, «de faire honneur à leur pays qui a besoin d’eux, en s’armant de sciences et de connaissances, les seuls outils à même de leur assurer un avenir prometteur et de leur permettre d’apporter leur contribution dans la construction de l’Algérie», a-t-elle dit. Il est utile de souligner que le département de Bengebrit Mme Benghabrit a lancé en conformité avec l’ouverture du gouvernement algérien sur les nouvelles méthodes d’enseignement, un chantier national pour la promotion et la généralisation du numérique dans le secteur de l’éducation.
S.S
