Les élus des collectivités locales viennent de palper et de sentir par leurs propres mains les conséquences de la chute du prix du baril de pétrole. En effet, il y a à peine quelques jours, invités à formuler des propositions dans le cadre de leur programme communal de développement (PCD) 2016, à l’exemple de ceux de Tizi-Gheniff qui devaient tabler sur pas moins de quatre milliards, ils déchanteront quelques jours plus tard, après les réunions tenues au niveau de la wilaya. C’est ainsi que la commune de Tizi-Gheniff, comme toutes les autres d’ailleurs, a vu ses prévisions revues à la baisse de la moitié un peu moins pour certaines communes, ce qui ne manquera pas, certainement, de provoquer beaucoup de mésententes avec des citoyens de certains villages qui avaient reçu l’assurance d’une satisfaction d’un projet. «Pour notre commune, il est bien évident qu’avec deux milliards, nous devons revoir nos propositions en privilégiant bien évidemment les plus urgentes. Dans ce sens, nous n’avons gardé que quatre projets, dont l’aménagement en béton bitumeux du tronçon allant de la mosquée à l’ancien centre de santé en passant par le siège de l’APC. En ce qui concerne le chemin d’El Had, l’enveloppe financière qui était initialement de dix-sept (17) milliards, a été ramenée à deux (2) milliards, alors que le chemin du hameau «Les Ikhlef» a vu également son enveloppe amputée de la moitié. Concernant la quatrième proposition, nous comptons réaliser l’assainissement du village Ibourassène», nous explique M. Saïd Mansour, qui était entouré de presque la totalité de son exécutif.
Essaid Mouas