Les jeunes du chef-lieu de commune de Tizi-Gheniff ont organisé durant la matinée du vendredi passé un important volontariat, où ils ont nettoyé tout le quartier avoisinant le siège de l’assemblée populaire communale. Ainsi, outre la rue chahid Nacef Slimane, qui constitue l’axe principal de l’agglomération allant de la mosquée à l’ancien centre de santé et le début du CW48, le boulevard du 1er novembre 1954 a été également nettoyé à fond. «À l’instar de tous les jeunes de nos villages qui mènent sans relâche un combat contre les saletés, en procédant continuellement au nettoyage des abords des routes et des chemins, pour notre part, nous, les jeunes, en ville, sommes conscients de l’importance de l’environnement, jaloux de notre cadre de vie et c’est pour cela que nous nous mobilisons pour donner une meilleure image à notre cité d’autant plus qu’à elle seule, l’APC avec ses moyens limités, ne peut tout faire», nous déclarent nos interlocuteurs. Ainsi, outre de nombreux jeunes qui ont répondu à l’appel, des propriétaires de tracteurs et de camions n’ont pas hésité également à se mettre à la disposition de ces volontaires pour évacuer tous les sacs noirs pleins d’ordures. «Le boulevard du premier novembre qui vient de connaître un nouvel aménagement avec la pose d’un nouvelle couche de béton bitumeux est très fréquenté durant toute la journée, mais qui est resté à l’abandon depuis plusieurs années alors que la seule preuve n’est autre que cette stèle, érigée à la mémoire des novembristes de 1954, saccagé au moment des évènements du printemps noir mais qui n’a jamais connu de réhabilitation jusqu’à ce jour, alors que dire du simple nettoyage ?» ajoutent nos interlocuteurs. Par ailleurs, les jeunes de ce quartier situé tout autour du siège de l’APC n’hésitent pas à dénoncer tout le retard de réalisation de l’aménagement urbain.
«Comme vous pouvez le voir, la rue Nacef Slimane, du début à sa fin, est complètement défoncée jusqu’au devant de la mairie, alors que l’éclairage publique fait défaut quant aux trottoirs, entamés un certain temps n’ont pas été achevés», ajoutent nos interlocuteurs dépités mais décidés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que cela change, malgré les crises qui secouent notre société.
Néanmoins, en ce qui concerne cette rue, les élus locaux avaient déjà programmé son aménagement en béton bitumeux dans le cadre du PCD 2016.
Essaid Mouas