Au niveau de l’assemblée communale, de nombreuses aires de jeux ont été programmées pour aménagement et restauration. Certaines d’entre elles, à l’exemple de celle située à proximité du lycée Ali Mellah ou encore celle de Boufhima, ont subi ces restaurations. Selon une source proche de l’APC, d’autres sont en projet. Il faut aussi rappeler que celle lancée à Maâmar est réalisée à hauteur de 80 pour cent par l’APC. À Sanana, un village situé au Nord du chef-lieu, après que le nivellement de l’aire de jeux eut été fait par le bulldozer de l’APC, une enveloppe financière de 190 millions de centimes lui a été consacrée. Pour le moment, en plus de son revêtement en tuf, l’entreprise a placé les bois selon les normes et une clôture en grillage sur élévation d’une murette y a été réalisée afin d’éviter que le ballon ne se perde dans les buissons situés au contre bas du terrain. Quant à la clôture des autres côtés, ils se feront grâce à une autre enveloppe qui lui sera votée dans le cadre des PCD prochains. En tout cas, cette aire de jeux est un soulagement pour les férus de la balle ronde dans ce village de plus de trois mille habitants. «Elle permettra à nos jeunes de s’adonner à ce sport populaire que d’aller dans des endroits où ils ne se livreront qu’à de mauvais vices», nous répondra un membre du comité de village que nous avons contacté à ce sujet. Par ailleurs, si ces jeunes ont très bien accueilli cette opération, ils souhaitent que d’autres structures soient programmées pour le village. «Nous aimerions que le foyer pour jeunes soit opérationnel. Il est fermé depuis maintenant plus de deux ans par manque de personnel qualifié. Puisque cette structure existe, nous demandons à ce qu’elle soit rentable et bénéfique pour nos jeunes», nous dira un jeune du village. Dans le même ordre d’idées, c’est-à-dire, celui du renforcement des structures juvéniles, le même interlocuteur soulèvera un autre manque. «On entend, ici et là la réalisation de salle de lecture. Jusqu’à présent, on ne sait pas quels sont les critères exigés pour qu’un village obtienne un tel projet. Pourtant, Sanana et Ichoukrène forment un grand versant. Pourquoi pas une salle de ce genre entre les deux villages», s’interrogera le même interlocuteur.
A. O.
