Le premier jour du Salon Djurdjura des arts plastiques a été consacré au volet – témoignages autour de la vie et l’œuvre des deux illustres artistes peintres, Mohamed Issiakhem et Mohamed Zmirli, une occasion pour évoquer, remémorer et ressusciter ces deux figures de l’art plastique algérien.Après la projection de deux films retraçant la vie et l’œuvre des personnages, une table ronde – témoignage a été animée par les amis, les familles et les élèves des défunts artistes. Mme Zhor Issiakhem, sœur de Mohamed Issiakhem, Mme Zmirli, fille de Mohamed Zmirli, M. Laroussi, coordinateur de l’Union nationale des artistes plasticiens (Unap) et M. Lezhar Hekkar de l’école des Beaux-Arts d’Alger se sont succédé, chacun en ce qui le concerne, pour évoquer un tant soit peu le parcours, la vie et l’œuvre de ces grandes figures de l’art pictural algérien. Un débat de qualité s’en est suivi, animé par les participants au salon mais aussi le public, venu nombreux, dans le but de découvrir la grandeur des deux hommes.M. Laroussi, coordinateur de l’UNAP, a fait savoir au public le programme mené par son organisation dans le cadre de la réhabilitation des artistes, il a déclaré en cette occasion qu’un grand projet est en préparation en collaboration avec le ministère de la Culture pour la préservation et la sauvegarde du patrimoine national. Le coup d’envoi est prévu pour les prochains jours. Pour sa part, M. Lezhar Hekkar, enseignant à l’école des Beaux-Arts d’Alger, déclare qu’il “a toujours subi l’influence d’Issiakhem”, qu’il “compare aujourd’hui aux grands maîtres de l’art universel”. Mme Issiakhem et Mme Zmirli ont exprimé leur émotion, à cette occasion, en remerciant la Direction de la Maison de la culture pour avoir pensé à rendre hommage aux siens.A rappeler, enfin, que ce premier Salon Djurdjura des arts plastiques, organisé par la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, en collaboration avec l’association culturelle Si Muh U M’hand, sous le patronage du ministère de la Culture et de la Direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, s’étalera jusqu’au 2 février prochain.
Maïssa Cherik