Enfin, la stèle des martyrs lancée

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C’est l’un des projets qui a subi tant d’oppositions, notamment par un citoyen qui n’a pas voulu quitter le terrain choisi pour la stèle communale. «Vraiment, je n’ai cédé à rien. Après que toutes les tentatives de régler le litige à l’amiable, je suis passé à une étape plus contraignante. Il a fallu que j’introduise une procédure en justice», nous confiera M. Merzouk Haddadi, en sa qualité de maire. Ce dernier s’est réjoui, finalement, que le container déposé dans l’endroit ait été déplacé. «Dès que ce terrain a été récupéré nous sommes vite passé à l’action. C’est chose faite. Le projet est lancé», ajoutera notre interlocuteur. Le site est bien choisi, car cette stèle commémorative dédiée aux martyrs de toute la commune est située à l’entrée de la ville. «C’est un lieu adéquat pour ce genre de stèles. Tous les passants l’auront en face d’eux», soulignera notre interlocuteur. Quant à son inauguration, en principe, elle se fera le cinq juillet prochain. «Si tout va bien, nous allons l’inaugurer à l’occasion de la célébration du 54° anniversaire de la fête de l’indépendance», poursuivra-t-il. Dans cette commune où existent encore six stèles commémoratives à Boumahni-centre, à Laâziv N’Cheikh, à Bouhoukal, à Kantidja à Igharviène et à Ath Maâmar, les rénovations se poursuivent. «Nous avons entièrement restauré celle de Boumahni. Les autres sont aussi prises en charge. Elles sont souvent nettoyées, et subissent, quelques fois, des réfections diverses», soulignera le premier magistrat de la commune dans son intervention. Du côté des citoyens et des ayant-droits, le lancement de cette stèle communale est un acquis et aussi une reconnaissance à tous les martyrs de la commune. «Nous remercions le maire actuel qui a tout fait pour que cette stèle voie le jour au chef-lieu. Nous sommes pratiquement le seul chef-lieu au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou où il n’y a pas un tel monument», se contentera de nous répondre un commerçant. Alors que ce fils de chahid voit que c’est un projet qui a tant manqué à cette commune. «Combien de présidents d’APC qui se sont succédés à la tête de l’APC depuis son érection au statut de commune en 1985, mais qui n’ont pas pensé à un tel projet. Il a fallu attendre 2016 pour qu’enfin un maire défie tout le monde pour lancer ce projet. C’est un point de gagné par lui», estimera, de son côté ce fils de chahid appréciant à sa juste valeur ce geste du P/APC.

Amar Ouramdane

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