Site icon La Dépêche de Kabylie

«Nous voulons la stabilité de l’établissement»

Le conflit de l’EPSP Ouacif s’aggrave. En effet, dans la matinée d’avant hier (jeudi), le personnel de l’EPSP affilié à l’Union générale des travailleurs Algériens (UGTA) et plusieurs représentants des comités de villages de Tizi N Tléta et des Ouacif ont marché à l’intérieur de la polyclinique des Ouadhias, avant de tenir un rassemblement à l’extérieur de l’établissement, juste devant le portail principal. Les mêmes protestataires se sont déplacés à la polyclinique de Tizi N Tléta sise à 4 kilomètres, pour organiser un autre sit- in. Les intervenants ont tous convenus que l’état des lieux actuel au sein de l’EPSP Ouacif est délétère et conflictuel et que les malades ne sont pas pris correctement en charge. Les grèves à répétition, les sit-in, les déclarations et les intimidations sont devenus monnaie courante. Plusieurs polycliniques, plusieurs unités de soins, ainsi que la direction de l’EPSP sont fermées depuis le 4 janvier dernier. Dans d’autres établissements sanitaires des daïras d’Ouacif, Ouadhias et Ath Yenni, le service est réduit à sa formule minimale. Les premières conséquences tombent : les produits médicaux commencent à manquer, les patients et les malades campent des heures durant avant d’être consultés ou soignés, et les travailleurs n’ont pas perçu leurs salaires. Ce sont là de vrais dégâts ! Un des intervenant lors du sit-in organisé à la polyclinique des Ouadhias, fustigera les responsables : «déjà en temps normal, les malades ne sont pas pris en charge correctement vu le manque de moyens et de personnel, alors, que dire lorsque la majorité du personnel est en grève. Veut-on démolir cet EPSP ? À présent, une trentaine d’établissements sont fermés en plus de la direction de l’EPSP et cela dure depuis le 4 janvier dernier. C’est une véritable catastrophe qui a inquiété tout le monde sauf les responsables concernés qui ne daignent pas encore mettre de l’ordre dans cet établissement. Nous ne voulons que la stabilité de l’établissement et la réintégration de son directeur dans ses fonctions».

Hocine. T.

Quitter la version mobile