La JSC Maâtkas : à cœu vaillant, rien d’impossible !

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En effet, leur éclatante victoire contre l’équipe d’El Kahina (Batna) en huitième de finale et leur dernier succès à l’extérieur (WTS Batna) en championnat laissent présager un meilleur avenir pour ce groupe qui évolue actuellement en play-down de la nationale I en compagnie de l’ES Sétif, MO Constantine, AC Tizi Ouzou, WTS Batna. Pour l’heure, l’objectif du club reste celui du maintien en plus de cette ardente volonté d’aller plus loin dans la coupe. Ainsi, au vu des rencontres qui restent, la JSCM évoluera à domicile 5 fois et ses chances demeurent, du fait intactes pour ce maintien auquel on tient beaucoup. S’agissant du quart de finale de ce week-end à Bouira, M. Aïssa Herbane, responsable du club dira fort à propos : «C’est vrai que notre adversaire le NRB Saïdal reste une équipe très expérimentée, mais croyez-nous que nous partons à chances égales !»

L’équipe reçoit toujours à Tizi OuzouLes travaux de réfection de la salle omnisports de Maâtkas semble s’éterniser au grand dam de l’ensemble des sections et catégories de volley-ball et de basket-ball qui pour certaines sont contraintes de s’entraîner dans… la rue. «Nous faisons la navette Maâtkas-Tizi Ouzou pour chaque séance d’entraînement. Nous nous interrogeons toujours sur ce retard dans la réhabilitation de notre salle…», s’est indigné M. Herbane qui n’a pas manqué d’ailleurs de lancer un appel à la DJS, pour solutionner ce problème vieux de 7 mois.En effet, la JSC Maâtkas dispose de plus de 200 athlètes et il est inconcevable qu’on «prenne en otage» cette salle pour un chantier qui s’éternise.

Appel au sponsoringA chaque entretien avec les responsables de ce club, le problème de manque de moyens matériels et financiers ressurgit. En effet, c’est avec des moyens rudimentaires que cette équipe tient encore le coup comme par miracle. «Quelque fois, on fait recours à des emprunts si ce n’est la charité !», dira notre interlocuteur, qui lance à l’occasion un appel au sponsoring de l’équipe.En tout état de cause, le club mérite tous les égards et s’il arrive à se maintenir en nationale I, ce sera un autre exploit à mettre au profit de ces courageuses filles qui n’ont pas forcément les mêmes conditions de travail que leurs homologues du MCA, RIJA, ESS, MOC, POC… Alors, chapeau bas, et bon vent !

Idir Lounès

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