De nombreuses réfections sont inscrites au niveau des écoles primaires de la commune. À l’école primaire « frères Salemkour » de Tafoughalt, l’opération retenue est la réalisation d’un bloc sanitaire, car, disons-le, l’actuel ne répond pas ni aux besoins des élèves ni encore moins aux normes d’hygiène d’autant plus qu’il date de plusieurs années. Le directeur de l’établissement fait tout de même de son mieux afin de maintenir une hygiène acceptable et éviter des maladies à ces petits chérubins. De son côté l’APC a procédé à toutes les démarches pour lancer le projet inscrit dans les PCD. «L’entreprise est retenue. Mais, au moment du lancement de l’opération, nous avons demandé l’avis du directeur.
Ce dernier nous a demandé de surseoir au démarrage des travaux parce que commencer actuellement gênerait le déroulement des cours d’autant plus qu’il n’y a aucune alternative pour permettre aux élèves d’aller aux sanitaires ailleurs. C’est ce que nous avons fait. Nous avons bloqué l’ordre de services et demandé à l’entreprise d’attendre la fin du mois de mai après les compositions afin d’entamer le projet», nous répondra M. Said Bougheda, en sa qualité de maire. Et d’ajouter: «c’est un projet entier. Il comprendra tout.
Ce n’est pas une restauration des anciennes toilettes qui ne servent presque à rien parce qu’elles sont bouchées.
Donc, il faut recommencer de fond en comble». Dans ce village où il y a deux autres écoles primaires, à savoir celle d’Iâzavène mise en service en mars 2013 et celle d’Ath Salem, les petites réparations ont été prises en charge. Seulement, pour celle d’Ath Salem, il est urgent de procéder à la démolition du mur d’enceinte, notamment la partie donnant sur la route menant à Ath Abdellah et en reconstruire tout un pan, car, ce dernier est incliné d’un côté après l’affaissement qui eut lieu en février 2013.
«C’est un danger non seulement pour les élèves, mais aussi pour les passants. Il peut s’écrouler à n’importe quel moment. C’est une urgence», constatera un parent d’élève qui accompagnait sa fille scolarisée en classe de préscolaire. Le directeur a, de son côté à maintes reprises, soulevé ce cas par écrit à ses responsables et à ceux de la commune en signalant cette menace qui pèse sur les élèves. Sinon, pour la scolarité dans ce village de plus de 5 000 habitants, elle se déroule dans de bonnes conditions surtout que Tafoughalt a eu son CEM baptisé au nom du chahid Rabah Meddour depuis 1987.
A. O.