Avec l'expansion urbaine tous azimuts, les débris et autres déchets résultants des différents travaux de construction ou de réaménagement, deviennent vraiment problématiques, en ce sens qu'ils envahissent, continuellement, presque tous les espaces publics et l'environnement.
En effet, c’est ce que nous avons remarqué d’ailleurs, dans toutes les localités de la daïra de M’Chedallah. Pas une n’est épargnée par ce phénomène. Des amoncellements de déblais et de remblais sont visibles sur les accotements des routes, sur les lits des différentes rivières qui parcourent les territoires de cette daïra, dans les champs, sur les trottoirs, dans les cités,… Et tout cela donne, bien évidemment, une vue hideuse à ces agglomérations, en plus de polluer gravement l’environnement. Le jet à tout-va des débris se fait dans une impunité totale. Des habitants n’hésitent pas à jeter les déchets solides via des camions ou des tracteurs dans tous les coins. Pourvu, pour eux, qu’ils s’en débarrassent, et surtout, loin de chez eux. Cependant, ce qui nous a frappés dans tout cela, c’est ce constat ahurissant que nous avons fait, dernièrement, au lieu de la tenue du marché hebdomadaire de M’Chedallah, à l’ex-base de vie de la société chinoise, située à la sortie Est de cette ville en empruntant la RN15. Dans ce marché les amoncellements des débris des matériaux de construction envahissent de manière continue les lieux, en rétrécissant davantage les espaces dans ce marché. Ainsi, le compartiment réservé au marché à bestiaux a été littéralement « enseveli » sous des monticules de déblais. Impossible aux marchands de bétail de récupérer leur espace, car les déchets en ont pris le dessus. Les jets de ces déchets se produit chaque jour, et les lieux se trouvent carrément « asphyxiés » par d’innombrables monticules. Au rythme où vont les choses, il est à craindre que le terrain abritant le marché hebdomadaire finira par être transformé en vaste décharge de débris en tous genres.
Y. S.