La sélection algérienne de handball s’est inclinée, samedi au Caire (Egypte), face à l’Angola 19-25 (mi-temps : 8-10), en match de classement pour la 3e place de la Coupe d’Afrique des nations-2016 messieurs (CAN-2016). Suite à ce résultat décevant, l’Algérie termine quatrième et n’ira donc pas au Mondial 2017 prévu en France. La dernière absence du Sept national au championnat du monde remonte aux éditions de 2005 en Tunisie et de 2007 en Allemagne. L’Algérie s’était inclinée, la veille, en demi-finale de cette 22e Coupe d’Afrique face à la Tunisie (27-18). Elle avait toutefois une belle opportunité de sauver sa CAN, mais le Sept national s’est heurté à une solide équipe angolaise. Méconnaissables, les coéquipiers de Mohamed Mokrani ont déçu leurs fans et raté l’objectif qui leur a été assigné ce qui va donner libre cours aux spéculations concernant l’avenir du président de la Fédération algérienne (FAHB), Said Bouamra, et du sélectionneur, Salah Bouchekriou. Les Angolais, battus en demi-finale par l’Egypte (25-15), ont réussi à dominer le jeu dès les premières minutes de la partie devant des Algériens déboussolés. Après avoir mené (3-2), le Sept national a laissé l’initiative du jeu aux « Palancas Negras » qui n’ont pas trouvé de difficultés à transpercer la défense algérienne, loin d’être un mur infranchissable. L’Angola a pris l’ascendant à partir de la moitié de la première mi-temps, parvenant à creuser l’écart jusqu’à quatre buts, au moment où les Algériens ont multiplié les fautes, que ce soit en défense ou en attaque, en témoigne le carton rouge reçu par l’ailier des Verts, Hamoud Ayat Ellah Khoumeïni. Le score à la mi-temps aurait pu être lourd à l’avantage de l’Angola, n’était-ce le métier du gardien de but Adel Bousmal, auteur de plusieurs arrêts. Les Angolais ont réussi logiquement à rejoindre les vestiaires, avec un avantage de deux buts d’écart (10-8), au grand dam du coach national Salah Bouchekriou. Touchés dans leur amour propre, les coéquipiers de Daoud Hicham ont entamé la seconde période avec l’intention de refaire leur retard. A la 36e minute, l’Algérie est parvenue à égaliser (11-11) avant de prendre l’avantage (12-11) grâce notamment à deux arrêts consécutifs de Bousmal. Mais c’était sans compter sur l’envie des Angolais qui ont profité des maladresses offensives des Algériens pour porter à nouveau l’écart à quatre buts (17-13) à la 44e minute. A la grande surprise des spectateurs, les Verts ont sombré en laissant l’adversaire faire cavalier seul à 10 minutes de la fin, ce qui a permis aux joueurs du sélectionneur angolais Philipe Cruz de gérer les débats et dérouler avant de terminer la rencontre à l’aise (25-19). Lors de la CAN-2004, disputée également en Egypte, l’Algérie s’était inclinée face à… l’Angola (31-30) en match de classement, échouant à se qualifier au Mondial-2005 qui s’était déroulé en Tunisie. La piètre prestation de l’équipe nationale en terre égyptienne ne peut que témoigner de la « politique de bricolage » qui est en train de « miner » une discipline qui a tant donné au sport national. La nomination de Bouchekriou, moins de quatre mois avant le début de la compétition et le programme de préparation des Verts, très contesté ont fini par achever les derniers espoirs de conserver le titre continental décroché en 2014 à Alger.
L'Algérie, battue par l'Angola (25-19), rate le mondial 2017

