Depuis une année, la ville d’El Kseur est devenue un chantier permanent après la reconstruction de la mairie et celle toujours en cours du palais de justice. Les autorités locales ont mis le paquet pour redonner son vrai visage à une ville des mieux urbanisée que compte le pays. Après le bitumage des artères du centre-ville, c’est au tour des trottoirs devenus très bas par rapport à la chaussée. C’est à coup de pelles d’engins qu’ils sont rasés. A la sortie nord-est, l’ancienne route menant vers Toudja fait l’objet elle aussi d’une opération de réfection en vue de son bitumage. Tous ces travaux sont des actions positives à inscrire à l’actif des responsables locaux actuels. Aussi, nous souhaitons que d’autres quartiers soient aussi pris en considération à l’avenir tels que “Berchiche” qui nécessite le bitumage de ses artères et la réfection de son réseau AEP, le nouveau village de Bonnoz dont ses habitants souffrent quotidiennement du mauvais état de la piste desservant ce quartier devenu impraticable avec les dernières pluies, du manque d’éclairage public, alors que même leurs enfants ne disposent même pas de moyen transport de message scolaire, et se rendent jusqu’à “Berchiche” qu’il pleuve ou qu’il vente. Ainsi, pour rentabiliser au maximum le marché hebdomadaire (lundi-vendredi) nous suggérons le déplacement de l’actuelle aire de stationnement des fourgons vers “Berchiche” (côté bas du CFPA) sachant que la majorité des clients viennent des localités environnantes Semaoun, Timezrit, Beni-Djellil, Amizour et même de Sidi-Aïch. En outre, la restauration des locaux de la sinistre brigade de gendarmerie aidera à l’oubli des douloureux évènements et rendra sûrement le sourire et apportera plus de gaieté aux habitants de la ville d’El Kseur qui a payé un lourd tribut durant les évènements du Printemps noir. Rappelons que l’APC d’El Kseur est gérée par un secrétaire délégué.
R.B.