Le stade communal bientôt livré

Partager

Même si l’opération de la pose de tartan a été lancée en juillet 2014, le stade communal n’est pas encore livré. Tout d’abord, il faudra rappeler que les travaux ont été arrêtés durant presque une année en raison d’une opposition. Puis, après que l’APC eut gain de cause auprès de la justice, l’entreprise a repris les travaux. Pour le moment, tout le terrain est recouvert d’une belle pelouse verte. » C’est la clôture intérieure qui est en cours, afin d’éviter aux spectateurs de pénétrer sur la pelouse. Car comme vous le savez, ce stade n’est pas doté de gradins. D’autre part, c’est pour que le ballon ne sorte pas de l’antre », nous répondra le maire, M. Said Bougheda. Cependant, notera notre interlocuteur, même si ce stade est livré il ne pourrait être homologué pour d’autres raisons. Tout d’abord, nous expliquera-t-il, les vestiaires sont dans un état lamentable.  » Je saisis d’ailleurs cette occasion afin de demander aux responsables de le direction de la jeunesse et des sports de programmer leur rénovation. Sinon, nos équipes ne bénéficieront pas comme il se doit de cette belle pelouse », enchaînera-t-il. Toutefois, ne disposant pas encore d’un corps de sécurité sur place, la commission d’homologation n’accepterait pas de donner son quitus aux équipes locales de recevoir leurs adversaires au stade « Mechi Amar ». Donc, pour que ce dernier soit opérationnel, il faudra réunir les deux conditions précitées. Pourtant, ce terrain est tant attendu par les trois équipes de la commune, à savoir la JS Aït Yahia Moussa, l’US Iâllalen et l’US Tafoughalt, qui évoluent dans le groupe pré honneur de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ce sont trois clubs encore SDF car ils évoluent sur les terrains que la ligue leur désigne pour chaque match. Souvent, ils le font soit à Draâ El-Mizan (stade Mohamed Boumghar), soit à Tizi- Gheniff. Alors que même les terrains sur lesquels deux équipes d’entre elles font leur entraînements ne sont pas encore conformes. Ce sont des aires de jeux impraticables. Il s’agit de celle qu’on appelle  » Double virage  » à Iâllalen et » Agoui Aissa  » à Tafoughalt. D’ailleurs, même les comités de villages ont pris en main ces problèmes en les défendant devant les autorités. Des promesses leurs ont été données, en vain. Le sport roi ne peut produire des joueurs de qualité et performants que si et seulement si les moyens sont mis à la disposition des athlètes, notamment les infrastructures sportives.

Amar Ouramdane

Partager