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«Que le dossier du lotissement déjà ficelé soit maintenu !»

Hier matin aux environs de huit heures, une quarantaine de résidents de la cité « 5 juillet » ont observé un sit-in devant le siège de l’APC suite à la décision prise par l’assemblée générale tenue au quartier le week-end dernier. Ils sont venus réclamer tout d’abord leurs actes de propriété qu’ils réclament depuis plus de trente ans et ensuite connaître ce qui est réservé aux espaces verts du lotissement. « Nous avons trop attendu. Maintenant que toutes les réserves sont levées, nous ne voyons pas pourquoi nos actes ne sont pas encore établis. Nous demandons que le dossier du lotissement déjà ficelé lors de la dernière mandature de l’ex-exécutif communal soit maintenu tel qu’il a été approuvé », nous confiera en premier lieu, M. Said Allel, en sa qualité de président du comité du lotissement tout en ajoutant que cette action est décidée à l’unanimité par les résidents parce que toutes les correspondances envoyées, aussi bien au wali qu’aux autres autorités, n’ont pas eu d’écho. Et de poursuivre : « Nous exigeons aussi le maintien des espaces verts. Nous ne demandons que cela et nous ne voulons rien de plus ». Le maire ne leur a pas donné le temps d’attendre longtemps parce qu’il a organisé avec eux une réunion où sont débattus ces deux points. Contacté à ce sujet, M. Said Mansour, car c’est de lui qu’il s’agit, nous répondra, d’emblée, que l’exécutif communal est à l’écoute des citoyens. « Pendant cette réunion, nous avons été clairs là-dessus. Nous ne cherchons que l’intérêt de nos concitoyens. Nous avons décidé en commun accord qu’aujourd’hui une commission ira sur les lieux et fera le constat. Toutes les décisions seront prises sur le champs », nous apprendra-t-il. Il ajoutera que ceux qui ont squatté ces « poches vides » vont les libérer. « Si les représentants optent pour les retenir comme espaces verts, nous ne serons pas contre, mais à condition qu’une fois désignées comme telles, ils ne viendront plus nous demander de leur inscrire des infrastructures sur ces terrains. C’est-à-dire, ils n’auront plus de bureau postal, plus d’antenne de mairie, plus de crèche, plus de foyer pour jeunes ou autre chose parce que ce ne sera plus facile de les déclasser de cette catégorie vers une autre », précisera le maire. Parce que, selon ce dernier, ces « poches vides » ont été déjà programmées dans le plan d’ensemble du lotissement pour servir aux équipements publics. Ainsi, le sit-in a été levé et les protestataires se sont dispersés dans le calme en attendant ce qui sera décidé aujourd’hui.

Amar Ouramdane

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