La Dépêche de Kabylie : M. le maire, quelle appréciation faites-vous des budgets accordés par l’Etat aux plans communaux de développement dans votre commune ?ll La bagatelle d’un milliard et demi de centimes pour une première tranche devant correspondre au premier semestre et destinés, à relever le défi des projets d’urgence, est à même de pouvoir couvrir nos besoins et répondre aux attentes citoyennes. De surcroît, de nombreuses promesses faites aux citoyens demeurent des vœux pieux tandis que la demande en matière de développement n’a eu de cesse d’augmenter depuis 2004. Aussi, la commune cumule un déficit criard dans tous les domaines.
Sur quels chantiers névralgiques vous sentez-vous le plus attendu par vos concitoyens ?ll Tout d’abord, je me sens un besoin vital de mettre à contribution tous les moyens de la commune pour que les 19 villages qui la constituent puissent au moins être correctement alimentés en eau potable. Aussi, pour peu que l’Etat m’en donne les moyens financiers nécessaires, la priorité et l’urgence de l’heure sont de tout faire pour que les 14000 habitants de ma commune aient accès à cette commodité vitale. Le pari est de refaire les réseaux d’adduction en grande vétusté, augmenter les capacités de la commune en matière de ressources hydriques, des voies d’acheminement de l’eau et des réservoirs de stockage pour garantir une meilleure distribution possible. L’Etat doit apprécier l’immensité de la commune et son relief escarpé et lui accorder des budgets pour l’AEP, lesquels tiennent compte du coût de revient spécifique de cette région.Quelles autres priorités occupent l’agenda de développement de la commune de Boudjellil ?ll Nos écoles se trouvent dans un état déplorable. Il faut des moyens financiers importants pour améliorer le cadre de vie des apprenants qui se heurtent à de nombreux problèmes dans leur apprentissage quotidien. Pas d’éclairage, ni de mobilier. Les établissements scolaires primaires vivent un état de délabrement avancé. Nos écoliers méritent de meilleures conditions de travail car il sont bien les cadres de demain et donc, le plus précieux patrimoine du pays.
Z. F.