Dans le cadre des projets qui seront réalisés avec le budget de la commune, le maire de la ville de la cigogne, Draâ Ben Khedda, en l’occurrence M. Mohamed Sbahi, nous fait part de plusieurs réalisations. Il s’agit, selon lui, «de la réalisation de six (6) classes au niveau de l’école Toubal dont trois sont déjà en cours de réalisation, de celle d’un D1 au niveau de Touarès, de la clôture du siège de la mairie, de l’aménagement de la placette du 8 Mai 1945, de l’aménagement du marché couvert R+2 à proximité de ladite placette d’où ses ex-occupants, des vendeurs de fruits et légumes, ont été délocalisés et recasés au centre commercial de la cité Bénani dont le projet d’assainissement est retenu également et qui ne tarderait pas à être lancé. Nous avions préféré retarder les travaux (en commun accord avec la DUC et les comités de quartiers) engagés dans l’amélioration urbaine (bordures de trottoirs, carrelage, éclairage public… à cause justement du réseau d’assainissement qu’il faut engager». Ce projet du marché couvert, est un ‘’énigme’’ qui date des années 1980 et qui a trop tardé à trouver de solution qui puisse satisfaire tout le monde. La future composante de ce marché couvert – une inscription faite en 2012- est expliquée par le maire : «Tous les marchands de volaille qui exercent au niveau de la cité Bénani seront recasés au rez-de-chaussée de ce marché couvert, avec les marchands de fruits et légumes. Les étages seront réservés aux autres articles : ustensiles de cuisine, habillement et chaussures». Il est à rappeler qu’au niveau de cette cité (Bénani), toute une rue est réservée à ces volailles qui dégagent des odeurs asphyxiantes. Les marchands ne respectent aucune norme d’hygiène et les poulets sont égorgés et plumés sur place. Les riverains n’ont pas cessé de se plaindre de cette situation qui perdure depuis des années. «Le 24 Janvier 2016, l’assemblée a approuvé les six marchés. Dans quelques mois, la cité Bénani retrouvera son éclat d’autan !», annoncera notre interlocuteur.
Arous Touil