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Enfin de l'éclairage public !

Le cadre de vie des résidents s’améliore à la cité des 166 LSP au lieu-dit Tirmitine N’Boghni. En effet, si besoin est de le rappeler, le jour de la remise des clés aux acquéreurs en juin dernier, l’ex directeur de l’agence foncière « promoteur du projet », parti en retraite, a déclaré que même s’il y avait encore des manques, ceux-ci seront comblés avec le temps. Très heureux d’avoir reçu leurs clefs, nombreux sont ceux qui n’ont pas tardé à habiter leurs logements. Seulement, dans des conditions un peu difficiles. Car, il leur manquait l’éclairage public, les aménagements extérieurs et le gaz naturel. Dernièrement, l’éclairage public a été mis en service. «Nous n’avons pas encore tout. Mais, je crois que cet éclairage nous rend beaucoup de services. Il faut savoir que durant les mois de décembre et janvier, on ne pouvait plus sortir dehors dès le coucher du soleil, d’autant plus que le site est un peu isolé. C’est tout de même un réconfort», nous dira un habitant de l’un de ces immeubles encore flambant neuf. Les acquéreurs attendent encore que le projet des aménagements soit lancé ainsi que le dallage des cours. Pour cette commodité nous avons appris qu’il fallait attendre que le gaz arrive, car le réseau est situé à quelques trois cents mètres du site. Mais, pour réaliser ce tronçon, il existe encore d’autres contraintes. Il s’agit, par exemple, d’un mur de soutènement à réaliser juste à côté de la piscine communale en cours de réalisation. En tout cas, les habitants de cette cité devront encore patienter un peu de temps. «Heureusement, l’hiver n’a pas été rude. Sinon, on aurait souffert plus. Vraiment, il fait très froid dans cet endroit», constatera un autre intervenant. En dépit de ces petits manques, les acquéreurs devront, quand même, être contents parce que la vie dans ce quartier commence à s’animer, car les commerçants s’y installent l’un après l’autre. En plus de cela, il faudra aussi signaler que l’implantation de ce projet est bien choisi, quand on voit qu’il n’est pas loin de la piscine, de la maison de jeunes, de l’aire de jeu et plus tard du marché de proximité. Avant de quitter le collectif d’habitants, ils nous montreront quelques gouttières déjà abîmées et interpellent le promoteur à les remplacer par d’autres parce que les eaux pluviales commencent déjà à suinter sur les murs.

A. O.

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