À l’occasion de la Journée nationale du chahid qui coïncide avec le 18 février de chaque année, les autorités locales de la daïra de Darguina ont procédé à la baptisation de plusieurs sites aux noms des martyrs de la région tombés au champ d’honneur durant la guerre de libération. Ainsi, la cheffe de Daïra, Mme Touati Djamila, épouse Aïmeur, en compagnie des présidents des APC de Taskriout et de Darguina, des autorités militaires et des enfants de Chouhada et de quelques Moudjahidine, a procédé à la baptisation de quelques sites situés dans les deux communes de Taskriout et Darguina. Pour la commune de Darguina, cinq sites ont été baptisés : il s’agit de l’école primaire de Darguina-centre au nom du martyr Saadeli Amer, et de la cité 60 logements sise au centre de Darguina au nom du martyr Khettouche Ammar. La cité des 40 logements de Saâdane a été baptisée au nom du martyr Messouaf Mohamed, la polyclinique d’Amridj a pris le nom du martyr Khaled Hocine, alors que le stade communal de Darguina a été baptisé au nom du martyr Chaïa Slimane. Pour la commune de Taskriout, trois bâtiments publics ont été baptisés durant cette journée. Le CEM 17 octobre 1961 d’Aït-Idris a été rebaptisé au nom du martyr Abdeli M’hamed, celui de base 4 de Bordj-Mira a été baptisé Fridj Cherif, alors que la polyclinique de Bordj-Mira a pris le nom du martyr Djenane Amer. Ces baptisations, qui visent à pérenniser les noms d’hommes braves qui n’avaient pas hésité à sacrifier leurs existences pour que la nation puisse se libérer du joug de la domination et de l’irrespect qui furent jadis imposés par une autre nation colonisatrice, ne doivent pas être perçues comme des manœuvres politiciennes, mais comme une reconnaissance et un remerciement à la bravoure des ces hommes et une fierté pour leurs descendants. Rappelons seulement que les erreurs orthographiques relevées sur les panneaux installés au niveau des établissements et sites glorifiant la mémoire de martyrs doivent être corrigées, car, sinon, ce serait perçu comme de l’indifférence vis-à-vis de leurs sacrifices.
Saïd M.
