Dans ce village, selon les représentants du comité, beaucoup reste à faire.
Le président du comité M. Sadani Boussad, trouve que les promesses données par l’APC lors de leur dernière action, lorsque les villageois avaient fermé la mairie en janvier dernier, ne sont pas tenues. «Il est vrai que pour l’éclairage public, un cinquième fil a été ajouté sur le réseau afin de placer quelques autres lampadaires, mais ce n’est pas le cas pour les autres revendications», nous confiera ce président de comité. Il nous citera que, par exemple, ce n’est pas avec quatre petites bennes de tuf que la route vers Imoulak sera réfectionnée. «Il y a deux opérations qui attendent leur lancement depuis plus de deux ans. Il s’agit de fossés bétonnés pour le drainage des eaux pluviales à Illounissène et autres caniveaux. Aucune décision n’est prise par rapport aux personnes qui déposent des matériaux de construction sur les accotements de la route du village. Pourtant, les responsables locaux n’ont promis de les mettre en demeure», ajoutera-t-il. Concernant l’assainissement, poursuivra M. Sadani Boussa, rien n’est encore entrepris. «Une grande partie de la grappe de villages d’Iâllalen n’a pas encore de réseau d’assainissement», insistera-t-il. Pour ce représentant du village, les autres manques dépendant des autres secteurs sont toujours à leur état. «Pour le stade, l’entreprise qui a repris les travaux au stade communal du chef-lieu nous confirmera qu’elle n’était retenue pour aucune opération d’aménagement au niveau de l’aire de jeux du village au lieu-dit, double-virage», nous dira-t-il. Les entreprises chargées des travaux de gaz naturel, poursuivra-t-il, ne sont pas revenues sur le terrain. Le dernier point abordé par cet interlocuteur est la rénovation du chemin intercommunal qui mène de leur village à Draâ El-Mizan (chef-lieu de daïra) en passant par Draâ Sachem. «Rien n’est encore décidé au sujet de ce chemin intercommunal utilisé par les villages du versant Est au chef-lieu laissé à l’abandon depuis plus d’une vingtaine d’années en dépit de nos appels», clamera-t-il. M. Sadani Boussad tiendra à attirer l’attention des responsables des travaux publics au sujet de la restauration du tronçon au barrage fixe gendarmerie nationale-ANP au point noir. «Les nids-de poule nous causent d’innombrables désagréments. Ces derniers jours, ils ont été rapiécés, mais pas pour longtemps, parce que c’est du bricolage. Des centaines de véhicules transitent par ce pont noir. Qu’ils soient pris en charge comme il se doit», interpelleront les responsables concernés. Devant tous ces manques, les habitants de cette grappe de villages de plus de quatre mille habitants se préparent à d’autres actions, dont ils gardent la nature en secret.
Amar Ouramdane

