À quand la reprise des travaux de raccordement au gaz naturel ?

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La vague de froid et la baisse du mercure que vient d’enregistrer la région au courant de la semaine dernière, ont eu un impact des plus rudes sur la population d’Ilyiten dans la commune de Saharidj, à une quarantaine de kilomètres au Nord de Bouira. En effet, situé au pied de Djurdjura, le village se trouve couvert de neige, et où la température ne dépasse pas les 4°C, alors que pendant la nuit, le froid glacial inquiète véritablement les citoyens eu égard à la non-disponibilité des moyens de chauffage. Comme le village ne dispose pas d’un point de vente du gaz butane, ses habitants sont contraints d’effectuer des déplacements vers des villages limitrophes pour s’en approvisionner. Le déplacement paraît ordinaire et facile pour une catégorie de gens qui disposent des moyens de locomotion. Par contre, une bonne partie de villageois bute sur une multitude de difficultés pour se ravitailler en ces moyens précieux en rude période hivernale. Durant les années précédentes, juste à la fin de l’automne, les villageois ont eu comme tradition de se préparer à la saison hivernale en ramassant du bois pour certains, et en s’approvisionnant en gaz butane pour d’autres. Néanmoins, pour cette année, les choses ne se sont pas produites comme à l’accoutumée, puisque les villageois ont réellement gardé espoir de voir le projet d’alimentation en gaz naturel de leur localité reprendre et pour quoi pas aller plus vite que possible. Mais que dalle ! Toutes les démarches entreprises par les villageois n’ont pas abouti et le chantier demeure, à ce jour, à l’arrêt. Les trois cents foyers qui devaient être raccordés à ce réseau attendent toujours une décision des responsables concernés qui sont restés de marbre face au désarroi des citoyens qui n’ont pourtant affiché aucune opposition ou autre entrave au projet. Enfin, nous avons appris auprès de certains villageois que pour la journée du mardi dernier, la neige a totalement obstrué le chemin communal qui relie leur bourg au chef-lieu communal, et c’est grâce aux efforts des responsables locaux qui ont dépêché des engins que les collégiens et autres lycéens ont rejoint leurs établissements scolaires respectifs.

S. M.

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