Nebbou met en garde contre les ennemis de l’Algérie

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Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Mohamed Nebbou, était, hier, à Tizi-Ouzou à l’occasion de la tenue du congrès de la fédération locale. Une occasion pour lui de manifester son inquiétude quant à la situation politique, sociale et économique du pays.

La Maison de la culture Mouloud Mammeri a abrité hier, le congrès fédéral du front des forces socialistes (FFS). Une opération de restructuration organique au terme de laquelle l’élection du secrétaire fédéral pour lequel deux candidats étaient en lice. Lors de son intervention, le premier secrétaire national du parti d’Aït Ahmed reviendra sur la situation actuelle du pays. Un contexte politique, économique et social du pays qui n’est «guère reluisant», dira-t-il, en estimant que «la chute des prix des hydrocarbures a trahi «l’impuissance du pays». M. Nebbou affirme que «le mythe du développement et de la stabilité économique et sociale est tombé à l’eau». Pour lui, la répercussion de la crise et les effets de la politique prônée, à savoir l’austérité se font sentir de plus en plus. Il en voudra, pour preuve, à la cherté de la vie et la dégringolade en continue de la monnaie nationale. «Deux réalités qui continuent d’accabler les citoyens dans la précarité et la pauvreté», soulignera-t-il. Par la même occasion, il déplore une gestion unilatérale et autoritaire des affaires de l’État d’un côté et de l’autre côté il parle des ennemis de l’Algérie et des partisans des politiques du chaos et du morcellement des États qui redoublent de férocité. Même l’amendement de la nouvelle Constitution n’est pas un gage de sécurité pour Nebbou, qui estime que deux semaines après son amendement, rien n’a changé pour le quotidien des citoyens. Une «crise» pour laquelle le premier secrétaire national du FFS ne voit d’autre solution qu’une réponse globale, concertée, collective et consensuelle. Chose qui nécessite d’œuvrer pour un consensus national pour préserver l’unité nationale. Passant au-delà les frontière du pays, Nebbou réaffirme aussi, lors de son intervention, l’opposition du parti à une intervention militaire étrangère en Libye, en plus de son soutien pour l’édification démocratique du Grand Maghreb. Par ailleurs, citant l’occasion pour laquelle il s’est trouvé hier à Tizi-Ouzou, à savoir l’organisation du congrès fédéral, Nebbou n’a pas manqué de souligner l’importance de cette manifestation. «Le congrès du FFS à Tizi-Ouzou, qui a toujours été particulier, est aussi l’occasion de réaffirmer notre engagement militant et notre serment de fidélité à nos valeurs et à nos principes primordiaux», dira-t-il, en parlant notamment du cas de «la démocratie» qu’il qualifie «de socle et de fondement pour le FFS, mais aussi l’étique politique clamée par feu Aït Ahmed», soutiendra l’intervenant en citant le respect, la fidélité et la liberté. Au passage, il appelle à l’encadrement politique de la jeunesse, en invitant à l’occasion les participants au congrès à faire de la manifestation «une consolidation de notre parti afin de s’ouvrir vers la société et nos concitoyens», dira-t-il.

T. Ch.

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