Les services locaux de sécurité ont procédé encore, l’avant-veille de ce week-end, à l’arrestation de cinq autres individus soupçonnés d’accointances avec les hordes islamistes armés dans la contrée de Dellys.C’est le prolongement d’une action de la police judiciaire ayant permis, une semaine auparavant, a-t-on indiqué, de déjouer les plans diaboliques d’un réseau de soutien au GSPC, toujours aux fins fonds de l’est de Boumerdès.Agés entre 20 et 25 ans, les cinq personnes interpellées tout récemment sont originaires pour la plupart du quartier de la Djenna à Dellys et du douar voisin d’Azrou, a-t-on ajouté.Les deux groupes démantelés, en moins de deux semaines, et dont le nombre avoisine une quinzaine d’éléments, n’étaient pas armés au moment de leur arrestation. Mais ils sont fortement soupçonnés d’être des relais du GSPC, une sorte de fer de lance d’une serriate de la phalange sanguinaire locale d’El Ansar. Dans l’organigramme de l’organisation terroriste, ils auraient eu pour principale mission de fournir aux commandos du GSPC des renseignements sur les personnes ou institutions ciblées. Les services étatiques concernés, qui maintiennent en garde à vue les mis en cause, escomptent, selon des informations recoupées, la neutralisation d’autres structures clandestines de l’islamisme armé. Au moment du déclenchement de ladite rafle, pas moins de cinq jeunes originaires de la même région auraient pris le maquis. Les brigades locales de la Gendarmerie nationale ont, a-t-on rappelé, entamé leur enquête il y a plus de deux semaines, juste après la capture à l’est de Dellys d’un terroriste et l’un de ses acolytes, répondant respectivement aux noms de Bouyahyaoui et Chaou. Cet important coup de filet aura permis de remonter la filière et de mettre la main sur une quinzaine d’individus suspects. On traque, bien sûr, ces groupuscules ayant des connexions avec la soldatesque de “l’émir” zoual du GSPC, Yahia Abou El Haythem, de son vrai nom Hamid Saâdaoui. Ex-bras droit de Hassan Hattab, ce chef terroriste a planifié encore durant ces quatre derniers mois, selon des informations recoupées, plusieurs attaques ayant fait au total 7 morts et plus d’une vingtaine de blessés dans les rangs des services de sécurité. Coups brutaux planifiés souvent à moindre frais grâce aux réseaux complexes que cette horde sanguinaire a tissés à l’est de la wilaya. Ces services de sécurité passent à l’action pour les démasquer et les détruire les uns après les autres…
Salim Haddou