L’assemblée populaire communale de M’Chedallah est la première à réagir suite à l’alerte donnée dans ces mêmes colonnes (voir notre article du 14 février) à propos d’une prolifération des plus inquiétantes des meutes de chiens errants à travers la totalité des villes, villages, et agglomérations de la région. Non seulement ces bêtes véhiculent plusieurs maladies dangereuses transmissibles à l’homme, telles que la rage et la leishmaniose, mais aussi constituent un danger permanent en étant famélique ou dérangées notamment durant la période d’accouplement. Leur dernier acte en date est celui d’avoir dévoré vivante une chèvre à Saharidj, en plus de s’attaquer au cheptel au niveau des pâturages en montagne. Ainsi, l’APC de M’Chedallah vient d’annoncer une reprise de la campagne d’abattage qui durerait jusqu’au 30 juin prochain, par voie d’affichage au niveau des places publiques de sa commune. Nous apprenons auprès du bureau d’hygiène municipal, qui chapeaute cette opération, que la méthode qui serait utilisée est l’abattage par armes à feu, et qu’il a été fait déjà fait appel à quatre chasseurs professionnels pour mener à bien cette délicate opération, qui commencerait à partir de 21 heures pour réduire les risques d’incidents. Une louable initiative que doivent suivre l’ensemble des communes de la daïra d’autant plus que le système d’abattage par empoisonnement a montré ses limites et n’est d’aucune utilité sinon de consommer des enveloppes financières sans aucun résultat, sachant que pour ce procédé de pose d’appâts empoisonnés, il est fait appel à une entreprise spécialisée rémunérée rubis sur ongle, mais dont le résultat reste insignifiant, cela en plus d’exposer des bêtes domestiques -chats et chiens- au risque de manger ces appâts imbibés d’un poison violent. En effet, les chats s’emparent de ces appâts pour aller les manger tranquillement dans des endroits discrets, généralement dans les cages d’escaliers, où ils meurent sur place, hors de la vue de ceux chargés de surveiller les appâts. En se décomposant lentement, leurs cadavres deviennent de véritables foyers d’épidémies proches des habitations.
Oulaid Soualah

