Des élèves tentent d’incendier les classes

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Les élèves du lycée Mustapha Ben Boulaid d’Aïn El Hammam ont été renvoyés, durant la journée de mercredi dernier, par l’administration qui voulait se donner le temps de trouver une solution au phénomène de la violence apparu ces jours-ci, au sein de l’établissement, connu, pourtant, jusqu’à maintenant pour être un modèle de discipline et de sérieux.

aSelon les enseignants et les élèves interrogés, des lycéens avaient tenté d’incendier les classes à quatre reprises, en mettant le feu aux rideaux. La dernière tentative, jugée de trop, s’est déroulée mardi dernier. Ce qui a poussé au renvoi de tous les élèves et à appeler dans l’urgence, à une réunion extraordinaire, à laquelle se sont joints aux professeurs, le représentant de la direction de l’éducation de Tizi-Ouzou et l’association des parents d’élèves. Le proviseur, absent en raison du stage qu’il effectue à Blida, nous dit-on, a été représenté par le responsable intérimaire. L’ordre du jour «actes de violence commis par des lycéens dans les salles de classe (rideaux brulés)» de la rencontre, entamée mercredi dernier vers dix heures, n’a été épuisé que dans l’après-midi à quatorze heures. La gravité de la situation n’a pas échappé à l’assistance, soucieuse de «prendre le taureau par les cornes» et de faire en sorte que de tels agissements ne se reproduisent plus. Parmi les nombreuses solutions préconisées, on retiendra, en particulier, «la nécessité de créer des activités récréatives afin d’occuper sainement les élèves», nous rapporte un parent présent à la réunion. De l’avis de tous, un appel doit être lancé aux parents d’élèves, en collaboration avec les personnels administratif et enseignant, pour redoubler d’efforts afin de redonner au lycée Mustapha Ben Boulaïd, sa réputation d’antan. Notons que de tels actes se sont déjà produits, les années précédentes, sans qu’ils aient pris de telles proportions. Une cellule de veille à laquelle devraient être associés des parents, un psychologue et pourquoi pas des élèves, doit être créée pour cerner ce phénomène et trouver, éventuellement, les solutions qui s’imposent. En dehors de la classe, les activités sportives et culturelles (interclasses, journal scolaire, bibliothèque) doivent occuper l’esprit des adolescents. Ce qui, on s’en doute, est difficile à réaliser sans la collaboration de tous.

A.O.T

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