Située en plein centre-ville d’Aïn El Hammam, la cité des trente huit logements n’est pas encore raccordée au gaz naturel. Bien que le gaz soit arrivé en ville depuis près d’une décennie, certains quartiers n’en bénéficient pas encore. Leurs locataires continuent à cuisiner au gaz butane, et à se chauffer au mazout alors que certains de leurs voisins des quartiers Est, utilisent le gaz naturel. Lors de la pénétration du gaz naturel dans les premiers foyers de Michelet, la cité des 38 logements en avait été écartée, du fait de sa proximité de la zone de mouvement de terrain qui avait affecté la ville à l’époque. Ce que les habitants de la cité des 38 logements contestent, puisque leurs appartements «n’ont jamais bougé», disent-ils. Loin de baisser les bras, ils n’ont pas cessé de réclamer le raccordement de leurs appartements au réseau local, un droit auquel ils vont, finalement, avoir accès sous peu. En effet, les choses semblent avoir changé depuis quelques jours, puisque des travaux viennent d’être entrepris par une entreprise privée, chargée de remédier à la situation. Cependant, en plus du coût des compteurs, les bénéficiaires doivent s’acquitter de tous les frais inhérents au raccordement, contrairement aux autres citadins qui en avaient bénéficié gratuitement. Pour pouvoir enfin accéder au confort que procure le gaz naturel, particulièrement dans une région de froid comme Aïn El hammam, ils doivent débourser, chacun près de six millions de centimes, comprenant les travaux extérieurs, les colonnes montantes et la pose du compteur par la Sonelgaz. Il faut savoir, également, que le cas de la cité des trente huit logements n’est pas unique à Aïn El Hammam. De nombreux bâtiments du centre-ville, alignés sur près de cinq cents mètres, sont toujours privés de gaz naturel pour les raisons de mouvement du sol. Les habitants de ces centaines de foyers «démunis» se demandent s’ils sont, de ce fait, «co
A.O.T.