Mme Chenaf, représentante du ministère de l’Agriculture :
«Il faut essayer d’améliorer la qualité et la rentabilité de ce produit»
«Cette fête est une chose importante pour faire découvrir et développer cette filière. Un travail commun devra se faire pour réussir son développement.
Il faut également s’intéresser à la diversité et introduire tous les produits du terroir et essayer d’améliorer leur rentabilité et leur qualité et travailler aussi sur le marketing et le design, pour pouvoir assurer nos besoins et l’exporter à l’étranger».
M. Rehamnia Rachid, directeur des services agricoles de Tizi-Ouzou :
«Notre production en huile d’olive est de 9 millions de litres»
«Nous sommes toujours avec les agriculteurs et nous sommes engagés à leur côté pour améliorer notre production. L’année passée, 29 000 hectares ont été cultivés en olivier, cette année ce chiffre est passé à 35 000 hectares qui ont donné 580 000 quintaux d’olives pour une production de 9 millions de litres. Nous avons aussi effectué une plantation de 170 000 jeunes plants. Il y a aussi une opération de greffage d’oléastres sur 150 hectares qui débutera incessamment. Nous avons aussi ouvert 200 kilomètres de pistes agricoles, pour faciliter l’accès aux oliveraies et aux autres champs. Nous sommes armés d’une bonne volonté pour faire avancer le secteur».
M. Msela, élu à l’APW et président de la commission environnement et santé :
«Les organisateurs sont à féliciter»
«Tout d’abord, je tiens personnellement à encourager les organisateurs qui viennent de réussir leur fête. S’agissant de l’olive et de l’huile d’olive, notre assemblée est déterminée à aider et à soutenir ce genre d’activités pour le bien de l’économie régionale et nationale. L’huile d’olive peut, si le nécessaire est fait, être à l’origine de retombées économiques appréciables. Il faut aussi dire que l’huile d’olive a plusieurs vertus et bienfaits sur la santé humaine. Il faut, donc, œuvrer dans le sens de sa préservation et de promotion».
Propos recueillis par Hocine T.