Les Vert et Rouge de la JSM Béjaïa, toujours 6es avec 28 points à leur compteur, ont concédé avant-hier, leur septième défaite de la saison face à la lanterne rouge du championnat, en l’occurrence l’USM Hadjout (1-0). Un revers du moins inattendu au vu de la qualité de la préparation effectuée durant la trêve et surtout cette grande volonté affichée la veille du match par les camarades de Mebarki à en finir avec les résultats négatifs. Hélas, ces derniers qui ont subi le jeu durant le premier half face à une équipe de Hadjout jouant sa survie en ligue 2, ont pourtant bien réagi lors de la seconde période de jeu en s’offrant pas moins de trois occasions nettes de scorer par Bensaha et Frioui (47’, 50’ et 60’). Encore une fois, hélas, puisque les Béjaouis ont fait preuve d’une efficacité flagrante devant le gardien adverse qui était, certes, dans son jour. En un mot, et comme l’a reconnu à juste titre le coach en chef de la JSMB, Ali Fergani, en fin de match, les coéquipiers de Kacem, et plus particulièrement les attaquants, ces derniers s’étaient montrés cette fois-ci muets, voire décevants, durant tout le match, contrairement à la dernière période de trêve au cours de laquelle ils avaient inscrit pas moins de neuf buts en trois matchs amicaux. Sur ce, Ali Fergani qui a répété encore qu’un grand chantier l’attend pour remettre son équipe sur orbite, a déclaré notamment à la fin de la partie : «Aujourd’hui, on n’a pas été à la hauteur car, on aurait pu prétendre à mieux lors de ce match si mes attaquants n’avaient pas manqué l’immanquable à plusieurs reprises durant le premier quart d’heure de la seconde période de jeu pendant qu’on étaient passés à côté lors du premier half. Que voulez-vous que je vous dise, vous savez bien quand on ne marque pas, on encaisse forcément. C’est ce qui s’est passé avec nous contre l’USMMH. Ceci dit, une chose est certaine, c’est qu’un grand chantier nous attend pour revoir encore bien des choses en vue de permettre à l’équipe de renouer avec les résultats positifs à partir de la prochaine journée».
B. Ouari