Une clôture en beauté

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Le bas relief, le surréalisme, l’impressionnisme, l’abstrait, l’huile sur la toile, la miniature, l’aquarelle, la sculpture, le figuratif sont autant de styles du jargon des arts plastiques traduits par des artistes dans une langue qui leur est naturelle.Des fresques à l’occasion Parmi les grands axes du programme de ce salon, la réalisation de fresques, en cette occasion. Dès les premiers jours un chantier en plein air fut lancé. L’ensemble des participants se sont mis de la partie pour s’exprimer et donner leur point de vue avec un pinceau à la main ! Des figures emblématiques de l’art et de la culture, des paysages, des décorations… une véritable mosaïques, d’une beauté extraordinaire, a été réalisée. Sans doute, les artistes participants ont laissé leurs empruntes à jamais au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Ils ont ainsi marqué leur passage, à leur manière, au niveau de la région.Des conférences thématiquesDurant quatre jours, plusieurs conférenciers se sont succédé pour développer des thèmes liés à l’art pictural et apporter des éclairages au public et aux participants. Après avoir consacré le premier jour aux témoignages sur les deux grands artistes-peintres Issiakhem et Zmirli, deux conférences ont été programmée pour le troisième jour, portant sur “les représentations graphiques et les signes identiaires” et “l’art enseignement et enjeux” données respectivement par Messieurs Bougadou et Zerkat, enseignants à l’école supérieur des Beaux arts d’Alger. Lors de son intervention, Monsieur Bougadou a mis en valeur les représentations graphiques plastiques et les signes identitaires ; il nous a fait voyager à travers le temps pour vulgariser notre véritable identité par “une réelle prise en charge des signes identitaires” qui, selon lui, véhiculent notre histoire ancestrale. M. Zerkat a plaidé, tout au long de son intervention, l’importance d’introduire l’enseignement artistique depuis le primaire. Selon lui, l’enseignement artistique “est le seul rempart contre l’assistanat et la dépendance artistiques”. “La critique dans le milieu artistique” est le thème d’une conférence donnée jeudi par M. Hadj Tahar, cadre au ministère de la culture. Après avoir donné un aperçu sur l’apport de la critique d’art dans le développement et la promotion de la culture, il a souligné le rôle que doivent jouer les médias dans la critique pour le promouvoir et le vulgariser. Deux autres communications ont été assurées par MM. Cassuma, plasticien et maître-assistant en critique d’art, qui a fait une rétrospective de l’art plastique algérien”, et M. Boukerche, artiste sculpture de Tipaza qui a développé et décortiqué la fresque rupestre amazigh, un thème pointu et qui n’est encore pas exploité par les chercheurs dans ce domaine.

Clôture et rendez-vous pour la deuxième édition C’est hier, vendredi, que ce premier salon Djurdjura des arts plastiques, en hommage à Zmirli et Issiakhem, a baissé le rideau. Devant une assistance composée d’invités et de participants, monsieur Ould Ali El Hadi, directeur de la Culture de la wilaya de Tizi Ouzou et de la Maison de la culture Mouloud Mammeri, a remercié les participants pour avoir répondu à l’invitation lancée par son institution ; il a montré sa satisfaction quant au bon déroulement de la manifestation en promettant que le deuxième salon sera meilleur. Il a également remercié Mme la ministre de la Culture et Monsieur le Wali de Tizi Ouzou pour leur concours et leurs disponibilités pour la réussite de ce rendez-vous. A noter, enfin, que des attestations de participation et des cadeaux ont été offerts aux participants, lesquels se sont tous donné rendez-vous pour la deuxième édition.

Maïssa Chérik

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