Impressions

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Impressions des participants Mme Kaci Zahia, ancienne élève d’Issiakhem (1965-1968) : “Je suis très honorée de prendre part au 1er Salon Djurdjura des arts plastiques, une manifestation qui me fait rajeunir car je revis les moments que nous avons passé avec Mohamed Issiakhem qui était, qui est un véritable maître dans la peinture. Aujourd’hui, j’éprouve un immense plaisir à rencontrer des amis mais également la famille d’Issiakhem, à laquelle je rend hommage, ce fut également un moment agréable passé avec l’ensemble des participants venu de dizaines de wilayas du pays. Grand bravo à la Maison de la culture et à tout son personnel qui a veillé de très près au bon déroulement de cette manifestation.”

M. Ould Kaci Faredj, directeur de l’Ecole régionale des Beaux-Arts d’Azazga : “Le premier Salon des arts plastiques Djurdjura est une manifestation culturelle tout à fait singulière de mon point de vue et ce, à plusieurs titres. D’abord, par son nom qu’on évoque d’autant moins qu’on s’éloigne du romantisme, les deux grands artistes que sont Issiakhem et Zmirli auxquels le salon est dédié, le nombre record de wilayas représentées, l’effort continu et sans relâche de la Maison de la culture qui porte bien son nom, à sa tête M. Ould Ali El Hadi et enfin, par l’intérêt qu’ont montré les citoyens qui ont afflué en nombre pour admirer les œuvres et assister aux conférences. Tous ces paramètres ont fait que ce Salon est une réussite sur toute la ligne”.

M. Chorfi Hacène, artiste peintre de Constantine : “Tout d’abord, je tiens à remercier et rendre hommage au comité d’organisation de ce salon, car je suis agréablement surpris par la disponibilité, l’accueil chaleureux et la richesse du programme et dire que ce salon n’est qu’à sa première édition. Ce genre de manifestation offre une occasion aux artistes de se rencontrer, d’échanger des idées et d’exposer leurs produits, d’autant plus que dans notre pays, les ateliers spécialisés et les galeries d’arts sont pratiquement inexistants”.

M. Gouaiche Abdelkader, artiste peintre de Tamanrasset : “Le premier Salon Djurdjura pour moi, est une véritable rencontre et ce, pour multiples raisons. La première, c’est sans doute le nombre record de participations (27 wilayas) ; la deuxième est la représentation de l’ensemble de styles de cet art, de la miniature à l’art moderne (arts graphiques) ; la troisième, est le côté académique pour lequel les organisateurs ont prévu des conférences de qualité pour permettre des débats et des discussions de différents thèmes liés à l’art pictural. Et enfin, l’organisation qui était à mon point de vue parfaite, car j’ai été agréablement surpris, vu que c’est la première édition.”

Melle Graia Schehrazède, artiste peintre Oran : “A la verdure du paysage s’associe la couleur des arts. Un salon à l’artiste est comme un verre d’eau à un marathonnien et le Salon Djurdjura a été une réussite pour la ville de Tizi Ouzou, ses habitants et tous les artistes plasticiens participant à cette enrichissante manifestation. La Maison de la culture a été une véritable fourmilière avec l’organisation laborieuse de ses serviteurs de l’art et de la culture. Au nom de toutes les personnes présentes en ces lieux, je remercie vivement et félicite le protecteur de cette maison, M. Ould Ali et toute son équipe, d’ailleurs fort sympathiques, des collaborateurs pour essentiellement avoir impliqué l’enfant marginalisé dans notre société, je ne sais si c’est pour sa taille ou son esprit, et lui avoir permis de mettre sa touche ingénieuse et fertile en participant par sa présence et son intervention dans ce salon. Dans ce voyage de ma courte vie, j’ai croisé et connu des êtres d’exception, dans ce salon, j’y ai connu mon bonheur”.

Propos recueillis par Maïssa C.

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