Cela fait plus d’une année depuis qu’un pan entier du mur de soutènement qui longe la rue Amar Akkache, au centre-ville de M’Chedallah, s’est effondré sur la chaussée en la bloquant pour plusieurs jours. Certes les déblais constitués de pierres et de terre ont été « ramassés » dans un coin pour permettre aux automobilistes et aux piétons de circuler, mais le problème demeure toujours-là: l’écroulement de ce pan du mur a fait apparaître les fondations du service des archives de la daïra qui jouxte le siège de cette administration ainsi que celui de l’APC. Cette bâtisse se trouve comme suspendue en l’air, et le badaud qui la contemplerait aurait l’impression qu’elle s’écroulerait d’un instant à l’autre! Lors des intempéries, les passants et les automobilistes se tiennent le ventre, à chaque fois qu’ils passent par cet endroit, car ce mur risque de s’effriter et de s’effondrer complètement étant donné qu’il affiche une vétusté flagrante. Le hic, c’est qu’il longe un trottoir très fréquenté par les citoyens, notamment les écoliers. En plus, il y a un arrêt de taxis fourgonnettes, appelées communément les capsules, qui a été aménagé récemment à proximité de ce mur, ce qui accroît le risque de faire un grand nombre de victimes si par malheur le reste de ce mur de soutènement venait à céder et avec lui la bâtisse d’en-dessus! Ce problème n’a pas, bien évidemment, échappé aux autorités communales, lesquelles même si elles n’ont pas réagi promptement à l’effondrement de cette partie du mur de soutènement, comptent, finalement, y remédier très prochainement. En effet, l’APC vient de lancer un avis de consultation, datant du 29 février dernier, et ce, dans le but de prendre en charge ce problème qui n’a que trop duré et qui, en plus, fait planer un véritable danger sur les usagers de cette rue. L’entame des travaux de réfection et de consolidation ne se fera pas avant l’ouverture des plis, où la commission d’attribution des marchés désignera l’entreprise qui prendra en charge ce problème. En attendant, la menace d’effondrement plane toujours à cet endroit…
Y. Samir
