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Bientôt un scanner à l’hôpital

Lors de sa visite dans la commune d’Aïn El Hammam, à l’occasion de la réouverture du pavillon des urgences de l’hôpital local, le secrétaire général de la wilaya de Tizi-Ouzou s’est enquis de l’avancement des travaux des locaux abritant le scanner.

Le responsable de l’EPH, tout autant que le directeur de la santé de la wilaya, ont répondu aux interrogations des invités à la cérémonie. Une visite de la salle du scanner a, d’ailleurs, été organisée pour que les officiels se rendent compte que le matériel est déjà installé et qu’il ne reste plus qu’à le mettre en service. Pour ce faire, le personnel paramédical de radiologie doit subir une formation pour pouvoir manipuler le scanner que certains approchent pour la première fois. Le secrétaire général de la wilaya a crû bon d’insister sur «la préservation de ce matériel qui a coûté à l’état quatre milliards et demi de centimes». Par ailleurs, des efforts ont été fournis par la direction de l’hôpital qui a procédé à la délocalisation de l’ancienne menuiserie en vue de l’aménager en salle de scanner. On nous apprend, aussi, qu’ «on attend une équipe de formateurs qui se déplacera d’Alger pour dispenser les cours nécessaires aux futurs manipulateurs de l’EPH d’Aïn El Hammam. Ce matériel, tant attendu par la population, risque de ne fournir que des prestations limitées». En effet, l’absence d’un médecin radiologue risque de contrecarrer les desseins des responsables qui n’ont ménagé aucun effort pour que l’hôpital d’Aïn El Hammam soit doté de cet appareil sophistiqué qui devrait soulager les malades et leurs bourses. Ces dernières années, les spécialistes semblent bouder la région si accueillante pourtant, et où les conditions de travail sont convenables. Le climat, l’air pur et le magnifique paysage de montagne ne semblent pas suffire aux gynécologues, aux radiologues et autres qui préfèrent le stress et la pollution des grandes villes. «Qu’ils viennent se rendre compte sur place de ce que sera leur travail, avant de refuser notre hôpital», déclare un responsable.

L’ancien directeur est allé jusqu’à proposer aux éventuels gynécologues de «choisir la villa de leur choix et nous sommes prêts à en payer le loyer». Pourvu que les parturientes de Michelet ne souffrent pas pour se rendre à Tizi-Ouzou.

A.O.T.

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