Aït Antar renoue avec l’ambiance de fête

Partager

Le village d’Aït Antar, dans la commune d’Aït Yahia, renoue, encore une fois, avec l’animation culturelle et artistique, grâce à l’association féminine locale «Thasseda». Comme chaque année, les femmes du village sont distinguées lors de la célébration de la Journée internationale de la femme. Fariza Aouchich, la présidente, et les autres animatrices de l’association «Thasseda» nous ont fait part du programme concocté pour cette journée que peu d’associations se donnent la peine de commémorer. Ainsi, pour cette matinée, les jeunes filles iront rendre visite aux malades hospitalisés à l’hôpital d’Aïn El Hammam où elles comptent offrir des fleurs et des cadeaux symboliques à toutes les patientes. Cependant, les conditions météorologiques annoncées pour ce jour risquent de contrecarrer leur projet. «Au cas où la neige nous empêcherait de nous y rendre aujourd’hui, nous reporterons notre visite au jeudi», nous dit-elle. Profitant de la journée du vendredi, l’association d’Aït Antar entend réunir toutes les femmes du village à la salle des fêtes «Thiliwa» d’Ait Hichem, un village voisin. Durant cette journée réservée à l’animation, les invitées de «Tasseda» auront le loisir d’assister à une pièce de théâtre, jouée par les enfants du village ainsi que d’écouter de la poésie avant de se détendre avec une pléiade de chanteurs prévus pour un gala qui occuperait une grande partie de leur soirée. Aux nombreux chanteurs amateurs de la région, particulièrement ceux activant à l’ex-FAJ d’Aïn El Hammam, succéderont des artistes que la Maison de la culture de Tizi-Ouzou a mis à la disposition de l’association. Notre interlocutrice a cité Said Kessas. Dans la matinée, une gerbe de fleurs sera déposée sur la tombe de madame Yousfi, au cimetière d’Ath N’Zar. Notons que cet événement, si cher aux femmes, n’a pas eu beaucoup d’écho dans la région où la plupart des villages possèdent des associations culturelles. À moins que les hommes qui forment ce mouvement soient des misogynes qui s’ignorent.

A.O.T.

Partager