La psychose s’installe

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La région Est de la wilaya de Bouira replonge de nouveau dans la peur et l'insécurité, avec une recrudescence de la délinquance sous ses diverses facettes.

En effet, la vente et la consommation d’alcool et de psychotropes se font en périphérie des agglomérations et dans le moindre espace libre ou terrain vague, lesquels sont transformés en bars à l’air libre et marché de drogue, comme en témoignent les hideux décors d’amoncellements de canettes et bouteilles vides d’alcool, à côté d’autres amas de mégots, ce qui en dit long sur ce genre d’activité des plus nuisibles qui se pratiquent à proximité des centres habités et en bordure des grand axes routiers. A cela s’ajoutent des rumeurs faisant état de groupes terroristes qui se manifestent en divers endroits par intermittence, dont le dernier acte en date est celui du violent accrochage entre une phalange de sanguinaires et des éléments de l’ANP, qui leur ont tendu une embuscade durant la dernière semaine du mois de février au lieu-dit Islan en haute montagne, dans la commune d’El Adjiba, en face du village Ath Illiten. Dans la nouvelle ville de M’Chedallah, c’est toute une série de vols par effraction qui a été signalée la semaine passée par des riverains. Le fait suivant qui apporte une touche supplémentaire à ce climat d’insécurité est la tentative d’enlèvement d’un garçon à Raffour, dans la commune de M’Chedallah ; un acte criminel qui a fini par réinstaller un climat de psychose et de peur au sein de la population, qui renoue avec l’angoisse des ténèbres et de l’insécurité cela après une accalmie de plusieurs années au point où les citoyens ont repris confiance et espoir et se sont remis à leurs activités coutumières avec la même sérénité d’avant l’avènement du terrorisme. Mais hélas, la situation se détériore de nouveau avec cette sensation d’insécurité qui s’est propagée et s’est généralisée à travers la région. Les rues commencent à se vider de nouveau dès la tombée de la nuit, les gens se cloîtrent chez eux jusqu’au matin sauf cas de force majeure.

Oulaid Soualah

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